Le député MMM, Reza Uteem soutient qu’il y a deux pétitions. L’une est une demande pour un nouveau décompte et l’autre pour l’annulation des élections. « La pétition ne demande pas de tenir de nouvelles élections, car il y a déjà des élus dans différentes circonscriptions », souligne-t-il. Selon lui, il faut un ‘recount’, car plusieurs éléments mettent en doute les résultats.
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Reza Uteem s’est attardé en premier lieu sur l’ouverture des urnes. « Cela, dit-il, a été fait à 8 heures le matin, mais l’exercice du décompte n’a débuté que dans l’après-midi. On ne sait pas où étaient gardés les bulletins. Il n’y avait pas de ‘counting agents’. Il y a le risque de ‘tampering’ ».
Le député mauve fait aussi état « de la présence d’officiers de la State Informatics Ltd dans une salle de classe lors de l’exercice du décompte ». Selon Reza Uteem, « personne ne pouvait y avoir accès hormis le Returning Officer ». Il ajoute que, selon la Section 39 (5) des National Assembly Elections Regulations 2014, seule la présence de la Chairperson, d’un membre ou d’un officier de la Commission électorale, du Commissaire électoral, d’un officier électoral, d’un candidat, d’un agent électoral, d’un ‘counting agent’, d’un policier en fonction et d’un observateur étranger est autorisée dans l’enceinte du centre de dépouillement. Or, il indique que le 7 novembre 2019, il y avait une autre catégorie d’officiers dans les 20 circonscriptions.
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