L’avocat parlementaire Reza Uteem indique qu’une ‘judicial review’ est instituée à chaque fois qu’une commission d’enquête blâme des gens et que ces derniers font appel pour contester les remarques faites contre eux. Selon lui, la plupart du temps, c’est dû au fait que ces personnes n’ont pas eu l’occasion de contre-interroger le reste des témoins et que les conclusions sont ‘one-sided’. Il précise que ce n’est pas nouveau. « Quand le rapport Paul Lam Shang Leen a été rendu public, il y a eu une révision judiciaire. Idem pour le rapport sur Kaya ou encore sur la vente de la Brammer Bank », souligne-t-il.
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Il affirme qu’une révision judiciaire dépend de la disponibilité des avocats et de la Cour. « Ainsi, cela peut prendre des mois ou des années avant que l’affaire soit entendue sur le fond et qu’on ait un jugement. C’est la Cour suprême qui doit entendre l’affaire », fait-il comprendre.
Ce dernier se demande comment la révision judiciaire dans le cas de l’ex-présidente Ameenah Gurib-Fakim va se faire. « Il ne faut pas oublier que le président de la commission, Asraf Caunhye, est un ancien chef juge. Et que l’un de ses membres est le numéro 2 du judiciaire, notamment Nirmala Devat, et Gaitree Jugessur-Manna est un ‘senior judge’. Ainsi, est-ce que ce sont devant les juges qui sont ‘juniors’ que la révision judiciaire sera entendue ? Ce sera quelque chose de très embarrassant », dit-il.
Une personne a un délai maximum de trois mois pour contester le rapport d’une commission d’enquête, à partir du moment que cela a été publié, fait-il savoir.
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