«Navin Ramgoolam n’est plus le même homme. Il a changé depuis les élections de 2019 ». C’est ce qu’a déclaré Reza Issack dans l’émission Au Coeur de l’Info sur Radio Plus mardi. Le thème de l’émission, présentée par Jean-Luc Émile, portait sur la « crise » au Parti Travailliste (PTr), après l’expulsion de cinq membres.
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Selon Reza Issack, ancien membre du PTr, « le problème de Navin Ramgoolam aujourd’hui, c’est Navin Ramgoolam lui-même ! ».
Un avis que ne partage pas le député rouge, Ritesh Ramphul, l’autre invité de l’émission. Il affirme qu’il y a « beaucoup d’hypocrisie » car, selon lui, « il n’y aurait jamais eu de débats si les expulsés avaient obtenu une investiture, lors des dernières élections générales ».
Un autre son de cloche du côté de Reza Issack. Il avance qu’ils sont plusieurs personnes à l’intérieur du parti qui réclament le départ de Navin Ramgoolam. L’ancien Paliamentary Private Secretary et député rouge dit avoir rencontré des membres du bureau politique et de l’exécutif rouge qui « ont partagé des informations sensibles avec lui ». Ces personnes, allègue-t-il, lui aurait fait part d’un « complot pour expulser Yatin Varma ».
Il est d’avis que la direction du PTr aurait dû mettre sur pied un comité disciplinaire avant de décider du sort de Yatin Varma, Balkissoon Hokoom, Prateebah Bolah, Raj Pentiah et de Krishna Molaye. Ces derniers ont été expulsés du parti le 29 janvier.
Qu’en est-il de son avenir politique ? Reza Issack affirme avoir reçu des propositions qu’il a rejetées. Il dit « rester un travailliste ». Selon lui, « l’objectif est de relancer la machine rouge qui est en panne depuis 2014 ». D’où le slogan « Nou Parti Nou Pei », indique-t-il.
Ritesh Ramphul, député du no 12 (Mahébourg/Plaine-Magnien), quant à lui, a juré fidélité à la direction du PTr. Selon lui, ce n’est pas la première fois que des dissidents tentent de contester la direction du parti. Il affirme que « le passé a prouvé que les dissidents ont disparu, mais que le parti est toujours là ».
Il est catégorique : « la question de leadership ne se pose pas, car Navin Ramgoolam a été élu en octobre dernier (à la tête du PTr, NDLR) pour une période de cinq ans ».
Selon lui, il faudra que « Navin Ramgoolam décide lui-même de se retirer pour relancer le débat sur la question de leadership au PTr ».
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