Retrouvé noyé: la MCIT ouvre une enquête sur la mort de Chandrika Gunnoo

La Major Crime Investigation Team a ouvert une enquête sur la mort de Chandrika Gunnoo. Cet habitant de Forest-Side, âgé de 28 ans, avait été retrouvé noyé le 2 mai à proximité de la passe de Macondé. C’est à la requête de Me Rama Valayden, avocat de la famille Gunnoo, que le Commissaire de police Mario Nobin a confié le dossier à la MCIT.

L’épais nuage de mystère entourant la mort de Chandrika Gunnoo pourrait bientôt se dissiper. La Major Crime Investigation Team (MCIT) s’est vu confier une nouvelle mission : celle de faire la lumière sur la mort de cet employé d’hôtel de 28 ans. Les proches du défunt n’étaient visiblement pas satisfaits des explications relatives aux circonstances dans lesquelles le drame est survenu.

Le 1er mai 2016, Chandrika Gunnoo s’était rendu à La Prairie pour un pique-nique entre collègues. Mais vers 15 heures ce jour-là, les gardes-côtes ont été alertés de sa disparition. Ce n’est que le lendemain que le corps du jeune homme a été repêché à proximité de la passe de Macondé. L’autopsie a attribué le décès à une asphyxie due à la noyade.

Zones d’ombre

La famille du jeune homme a ainsi retenu les services de l’avocat Rama Valayden. Ce dernier a écrit au commissaire de police Mario Nobin pour lui demander d’ouvrir une enquête car il existe plusieurs zones d’ombre autour de cette noyade.

Sa demande a été agréée le vendredi 12 août. Le même jour, l’avocat a fait parvenir une liste de témoins oculaires et des photos d’une dispute à la Major Crime Investigation Team. « L’enquête a déjà démarré depuis vendredi dernier (12 août 2016). J’ai communiqué les éléments qui étaient en ma possession à la MCIT. Je suis confiant que la vérité finira par faire surface pour que justice soit faite », a déclaré Me Rama Valayden.

Selon les amis de Chandrika Gunnoo, ce dernier se serait noyé en voulant porter secours à un collègue, lui-même en difficulté dans l’eau. Mais cette initiative lui a été fatale. Chandrika Gunnoo avait ses deux téléphones cellulaires dans ses poches lorsque son corps a été repêché.