Faits Divers

Retrouvé inconscient dimanche: le motard Lolldharry succombe après deux jours dans le coma

Ils étaient nombreux à venir rendre un dernier hommage au policier Dinesh Lolldharry, plus connu sous le nom d’Arvin. Ce dernier avait été retrouvé avec des multiples blessures, dimanche matin, au terminus de Triolet. Il est mort vers 4 heures, mardi. L’autopsie a conclu à une fracture du crâne.

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Les proches d’Arvin Lolldharry sont plongés dans le deuil depuis mardi. Ils pleurent sa triste disparition. Ce motard avait été retrouvé, tôt dimanche matin, gisant dans une mare de sang à côté de sa motocyclette, au terminus de Triolet. Il avait le visage écrabouillé. Des policiers de différentes régions, dont des hauts gradés, ainsi que le ministre Soodesh Callichurn, député de la circonscription, sont venus lui rendre hommage lors de ses funérailles qui ont eu lieu mercredi. Devanand, 62 ans, le père du défunt, est dévasté par le chagrin. « Je soupçonne un ‘hit-and-run’, car un ami de mon fils m’a dit qu’il a vu une voiture blanche qui l’a violemment percuté. Si sa sofer la ti arete ti pou amen li lopital, li ti ena sanss viv. Je donnerai ma déposition à la police après les funérailles, car je veux que justice soit faite », dit-il, les larmes aux yeux.

La fille inconsolable

La fille du policier, 3 ans, est inconsolable. « Ma petite-fille ne cesse de réclamer son père. On lui a dit qu’il n’est plus dans ce monde. C’est triste de la voir dans cet état. Elle pleure sans cesse. Li bien atasse avek so papa. On passe par une épreuve très difficile. Mon épouse et celle d’Arvin sont sous le choc et elles n’arrivent toujours pas à accepter cette disparition tragique », raconte Devanand. Celui qui fait équipe avec Arvin se dit attristé par sa soudaine disparition.

Soodesh Callychurn: «Il était un policier respectable»

Le ministre Soodesh Callichurn est venu rendre hommage au policier décédé. «Je connais Arvin et il était un policier respectable. Kan mo ti mazistra, mo ti pe zwen li la kour. Ti enn bon garson. Mo bien tris. Je présente mes sympathies à la famille qui vit une épreuve très difficile », dit-il.

« Arvin et moi travaillions ensemble. Il respectait toujours son travail et il était dévoué. On n’a jamais eu des reproches à lui faire et il était très aimable. Kan ban sef donn li enn travay, li fer li byen e zame li refize. Il était toujours calme et il aimait rigoler entre amis », dit ce collègue qui a voulu garder l’anonymat.

 

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