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Retrouvé blessé le 20 septembre : Clency Silandrie rend l’âme après une semaine à l’hôpital

Clency Silandrie, 56 ans, a rendu l’âme après une semaine à l’hôpital.
  • Les proches : « Nou pe panse inn anlev li pou fer kobay pou teste ladrog »

Louis Clency Silandrie, 56 ans, est décédé dans la matinée du dimanche 28 septembre à l’hôpital Victoria de Candos, après une semaine d’hospitalisation. Selon le rapport d’autopsie du Dr Maxwell Monvoisin, il est mort d’une ‘Hepato Renal Failure’.

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Clency Silandrie avait été signalé disparu au poste de police de Curepipe dans la soirée du samedi 20 septembre. Le lendemain, ses proches l’ont retrouvé à Cité Pitot, Curepipe, avec de multiples blessures et brûlures. Il avait été immédiatement admis aux soins intensifs. Selon les premiers éléments de l’enquête, Clency Silandrie aurait été victime d’un enlèvement dans le cadre d’un règlement de comptes présumé. Après son enlèvement, il aurait été lynché par ses assaillants et forcé à ingurgiter une substance avant d’être abandonné dans un buisson. La police criminelle de Curepipe enquête sur les circonstances exactes du drame, et les analyses des prélèvements devraient apporter des éléments complémentaires. Aucun suspect n’a encore été interpellé.

Les proches estiment que Clency aurait été utilisé comme cobaye pour tester un produit, probablement une drogue ou un herbicide de couleur bleue et verte. « Nou penser inn anlev li inn fer kobay pou teste ladrog », expliquent-ils, précisant qu’il n’était pas consommateur de substances et aurait été ciblé en raison de son âge et de sa corpulence.

Sa fille raconte que son père lui aurait confié qu’on l’avait forcé à consommer ce produit, mais qu’il n’avait pas pu identifier ses agresseurs. « Linn dir nou sa, me li pann resi dir nou kisana », explique la fille. Retrouvé dans un état semi-conscient, Clency aurait indiqué aux proches avoir été intoxiqué.

Après sa disparition, la famille avait sollicité l’aide des commerçants pour visionner les images des caméras de surveillance afin de retracer ses pas, sans succès. Les proches regrettent que Clency n’ait pas pu identifier ses bourreaux et appellent la police à « fer enn zefor » pour retrouver les présumés auteurs de cet acte.

 

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