Rétrospective 2018 : ces cas qui ont fait le buzz

Une année riche en rebondissements prend fin. On se rappellera encore longtemps de certains cas que vous avez partagés et commentés maintes fois. Revoyons ensemble ce qui s’est passé de janvier à décembre…

5 janvier 2018

Un couple parvient à obtenir une maison NHDC après maintes démarches
C’est au début de janvier 2018 que Marie Rose avait exposé son problème. Alors locataire d’une maison à Baie-du-Tombeau, elle avait fait une demande pour un logement auprès de la National Housing Development Company (NHDC) en février 2017. N’ayant pas de résidence fixe, elle devait déménager de maison en maison, ce qui compliquait sa vie.

Après de nombreux sacrifices, son époux et elle avaient pu économiser Rs 75 000 pendant plusieurs mois. Elle avait ensuite versé cette somme sur son compte PEL à la NHDC. Toutefois, le couple était resté sans nouvelles plusieurs mois après avoir fait ce dépôt.

Melissa Seelabuck, attachée de presse au ministère du Logement et des Terres, ainsi que Gilles L’Entêté, Managing Director de la NHDC, avaient été sollicités. Quelques jours plus tard, plus précisément le 30 janvier 2018, le couple s’était vu attribuer une maison, clés en main.

7 février 2018

Il reçoit enfin le smartphone remporté dans une machine attrape-cadeaux
L’incident s’était produit à Noël de l’année dernière. Shezad s’était rendu dans un centre commercial à Phœnix le 25 décembre 2017. Une fois sur place, le Portlouisien avait tenté sa chance avec une machine attrape-cadeaux. Après avoir inséré un billet de Rs 50, il avait manœuvré l’engin avec dextérité et il avait remporté un smartphone. Or, en ouvrant la boîte, il s’était rendu compte qu’elle était vide. Elle ne contenait pas de smartphone.

Shezad avait alors appelé sur le numéro de téléphone affiché sur la machine pour faire une réclamation auprès de la firme étrangère qui opère ces dispositifs à Maurice. Au bout de la ligne, un interlocuteur lui avait dit que la livraison du téléphone allait se faire le mardi 1er janvier 2018.

Toutefois, un mois s’était écoulé et Shezad n’avait toujours pas reçu ledit smartphone. Il avait alors décidé de frapper à la porte de notre rédaction. L’équipe d’Xplik ou K avait pris contact avec le responsable de la société gérante à plusieurs reprises. Ce n’est qu’au début du mois de mars qu’elle avait pu avoir un employé au bout du fil. Cependant, ce dernier avait refusé de fournir une explication valable sur ce cas. Un peu plus tard le même jour, Shezad nous avait contactés pour nous informer que le smartphone avait enfin été livré.

Sollicitée pour une réaction, Amrita Gunesh, représentante de la Consumer’s Protection Unit, avait expliqué qu’il s’agissait d’un delaying tracking, une tactique privant les consommateurs d’un service adéquat.

14 mars 2018

CEB : Rohill et sa famille voient la lumière au bout du tunnel
Rohill avait contacté notre équipe pour expliquer son souci principal. L’habitant de Plaine-Magnien avait été privé d’électricité pendant deux semaines à la suite d’un problème familial qui avait surgi entre son père et lui. Accablé, Rohill avait expliqué qu’il avait demandé une note d’approbation à son père afin de faire une demande pour un nouveau compteur. Cependant, son père avait refusé, alors que le Central Electricity Board (CEB) exigeait ce document pour traiter le dossier.

Pour aider Rohill, Xplik ou K avait contacté Ansa Bedacee, chargée de communication au CEB. Quelques jours plus tard, des officiers du CEB avaient pris contact avec Rohill l’informant qu’exceptionnellement il allait obtenir un nouveau compteur, car d’après les documents remis, il avait le droit de bénéficier de ce service, car il hériterait du terrain. Deux semaines après, Rohill avait contacté notre rédaction pour remercier Ansa Bedacee ainsi que notre équipe.

17 avril 2018

La GRA et la police épinglent des bookmakers opérant dans l’illégalité
Suraj (prénom modifié), qui vit à Poudre d’Or Hamlet, avait dénoncé des bookmakers qui opéraient dans l’illégalité dans son quartier. Il nous avait expliqué que malgré les innombrables plaintes déposées au poste de police de Piton par des habitants, aucune action n’avait été prise contre les contrevenants. Suraj était las du boucan causé par les nombreux va-et-vient.

Après l’avoir rencontré, Xplik ou K avait aussitôt informé Reina Veerabadren, chargée de communication à la Gambling Regulatory Authority (GRA), qui nous avait expliqué que l’organisation de paris illégaux était un grave délit selon l’article 134 de la GRA Act.

La police avait promptement réagi. L’ASP Goorah, en collaboration avec l’ACP Deonarain, avait contacté un de nos journalistes et une opération avait très vite été montée. Trois interventions avaient eu lieu à la rue Subash, à Poudre d’Or Hamlet. Elles avaient abouti sur deux arrestations. En quatre semaines, le dossier avait été bouclé.

17 Mai 2018

CIM Finance: heureux dénouement pour un couple de retraités
En mai 2018, Gilbert, pris de panique, avait débarqué dans les locaux du Défi Media Group, après avoir reçu un appel de CIM Finance lui disant qu’une équipe était en route pour saisir ses meubles. Le retraité nous avait expliqué que son épouse Marie avait acheté des meubles a crédit auprès de la société en janvier 2016 pour un montant de Rs 63 000.

« En décembre 2017, comme ma femme est tombée malade, le paiement des mensualités est devenu irrégulier. J’ai alors fait une demande auprès de CIM Finance pour prolonger le paiement, mais ma requête n’a pas abouti », avait expliqué Gilbert.

Notre rédaction avait contacté Melinda Soorajee, responsable de communication de CIM, pour lui expliquer la situation. Un rendez-vous avait été organisé entre les deux parties. Le lendemain, Marie nous avait contactés pour nous informer qu’ils avaient trouvé un terrain d’entente.

Juin 2018

À 107 ans, Bidouce obtient sa carte d’identité
Le 31 mai 2018, Geneviève Davis, âgée de 50 ans, s’était tournée vers la rédaction d’Xplik ou K pour raconter les difficultés auxquelles elle se heurtait pour qu’une centenaire dont elle s’occupe depuis 23 ans obtienne la nouvelle carte d’identité nationale. Après les démarches nécessaires, la centenaire avait finalement eu sa carte le 4 juin.

Andrea Malabar, 107 ans, peut enfin dormir sur ses deux oreilles. Cela faisait presque un an qu’elle attendait d’avoir sa nouvelle carte d’identité nationale. Geneviève s’explique : « J’attendais qu’une équipe se déplace et entame les démarches afin qu’elle obtienne sa carte, car vu l’âge avancé d’Andrea, elle ne pouvait se rendre sur place. Entre-temps, j’ai pu obtenir un document pour présenter à la sécurité sociale afin qu’elle puisse toucher sa pension. »

Lors de son intervention dans l’émission jeudi dernier, William Mario Ayelou, officier du bureau de l’état civil, avait promis de faire le nécessaire pour que la centenaire ait sa carte au plus vite. Chose promise, chose due, puisque le lundi 4 juin, l’officier s’est rendu au domicile des Davis en compagnie de l’équipe mobile du bureau de l’état civil pour remettre à la centenaire sa carte d’identité.

10 juillet 2018

Sommée de payer un surplus de Rs 15 000 sur son billet d’avion pour une erreur commise par l’agence
Marie Joan, une habitante de Quatre-Bornes, s’était tournée vers Xplik ou K, car son agence de voyages la sommait de payer un surplus de Rs 15 000 sur son billet d’avion. Le 7 juillet 2018, il était prévu qu’elle prenne l’avion à destination de France à 7 h 55. Ce jour-là, elle n’avait pas pu prendre son vol à cause d’une erreur commise par l’agence de voyages où elle avait acheté son billet.

Lorsqu’elle s’était rendue à l’agence, elle avait reçu une réclamation de Rs 15 000 pour réparer l’erreur qu’elle n’avait pourtant pas commise. « Un agent m’a expliqué qu’il avait mis deux jours de trop sur mon visa et que c’est la raison pour laquelle l’immigration ne m’a pas donné l’autorisation de prendre l’avion », avait-elle dit. Selon les règlements de l’immigration française, les Mauriciens n’ont pas besoin de visa pour un séjour inférieur à 90 jours en France.

Notre rédaction avait contacté l’agence de voyages. La directrice avait finalement accepté de payer la totalité de la somme. Marie Joan remercie l’équipe du Défi Media Group de son aide. Elle avait pu prendre son vol, le samedi 14 juillet, à la veille de la Coupe du Monde.

31 août 2018

Dans le Sud : la route B10 asphaltée,pour le plus grand bonheur des chauffeurs de bus
Shamim, un chauffeur d’autobus de Chemin-Grenier, s’était tourné vers nous pour expliquer que plusieurs collègues, comme lui, empruntaient chaque jour la route B10 de Chemin-Grenier menant à Surinam et que celle-ci était malheureusement en piteux état.

« De nombreuses demandes ont été faites auprès de la Road Development Authority (RDA) pour asphalter cette route. Quand je la traverse en autobus, cela dérange les passagers. Cela endommage aussi les amortisseurs des véhicules », nous avait-il dit.  

La Divisional Manager Alimohamed de la Road Development Authority (RDA) avait été informée. Elle avait promis que le nécessaire serait fait. Au début de décembre 2018, Shamim a repris contact avec notre équipe pour nous informer que le nécessaire avait été fait il y a quelques semaines. « Après trois longues années, nous avons enfin une route praticable et bien asphaltée. Au nom de tous les chauffeurs qui empruntent cette route, je remercie la RDA ainsi que l’équipe d’Xplik ou K. »

15 Octobre 2018

Beau-Bassin : une double ligne jaune tracée, une habitante doublement contente
Zeenat, qui habite la rue Royale à Beau-Bassin, était venue dans nos locaux pour expliquer qu’elle avait fait une demande sur le portail de la Citizen Support Unit pour qu’une double ligne jaune soit tracée  devant son domicile. Requête qu’elle avait fait trois mois auparavant. Aucune action n’avait toutefois été prise.

Zeenat éprouvait des difficultés à accéder à son propre garage, car des voitures garées devant sa maison lui bloquaient l’accès. D’ailleurs, elle se situe sur une route stratégique où on retrouve un petit rond-point. Ambulanciers, minibus et pompiers rencontraient eux aussi des difficultés dans le virage à cause des voitures garées.

Après notre intervention, une double ligne jaune avait enfin été tracée. Zeenat remercie Xplik ou K et Dharamdev Nathoo, Senior Engineer de la Traffic Management and Road Safety Unit, d’avoir fait le nécessaire.

Novembre 2018

Grâce à la générosité des Mauriciens : Wahfah, 13 ans, souffrant du lupus,se fait opérer en Inde
La petite Wahfah a été diagnostiquée du lupus érythémateux disséminé à l’âge de quatre ans. Son père Zahoor était venu frapper à la porte d’Xplik ou K, car il avait besoin de 2 millions à 4 millions de roupies indiennes (ce qui fait Rs 1 million à Rs 2 millions) pour subir une opération chirurgicale au Bangalore, en Inde, le plus tôt possible.

« J’avais déjà reçu Rs 500 000 par le biais du régime de subvention médicale du gouvernement mauricien. Cette somme avait déjà été utilisée pour le traitement de mon enfant dans le passé à deux reprises », avait expliqué le père désespéré.

Selon le dossier de Wahfah, elle était déjà atteinte au système nerveux central avec une paraparésie spastique et rénale sous la forme d’une néphrite du lupus. Le médecin traitant de la fillette, qui travaille au département pédiatrique de l’hôpital Manipal en Bangalore, avait expliqué le 22 octobre 2018 : « Son corps ne répond pas aux médicaments connus pour la gestion du lupus. Elle a eu une maladie évolutive. Le seul moyen d’en arrêter la progression et de sauver l’enfant est une greffe de moelle osseuse. »  

Un appel à l’aide avait été lancé par Xplik ou K. Les journaux, les sites Web et la page Facebook du Défi Media Group avaient aussi fait appel à la générosité des Mauriciens. Grâce à la bonté de tous, Wahfah et ses parents se trouvent en ce moment même à Bangalore où la petite fille reçoit des soins. Nous prions pour que tout se passe bien pour ce petit ange. Nous remercions sincèrement toutes les personnes qui ont contribué à cette cause.

10 décembre 2018

Odeur infecte d’eaux usées : des drains nettoyés à China Town
Sylvio, un commerçant de Port-Louis, s’était tourné vers notre rédaction pour signaler qu’une odeur irrespirable avait envahi China Town à la suite d’un problème d’eaux usées qui traversaient les drains du quartier. Cela concernait plus précisément la rue Dr Sun Yat-Sen, aussi connue comme ex-rue Arsenal. Ces eaux, qui sortent des égouts, dérangeaient les commerçants qui avaient du mal à opérer.
Plusieurs plaintes avaient été faites auprès de la Wastewater Management Authority (WMA) par d’autres commerçants qui avoisinent le commerce de Sylvio, mais la situation n’avait pas changé. La rédaction avait informé Reshma Damoree, responsable de communication à la WMA. Une équipe de l’organisme avait été envoyée sur place. « Nos hommes sont intervenus. Une Preventive Maintenance a été effectuée, c’est-à-dire un nettoyage complet de la ligne », nous avait confié la responsable de communication quelques jours plus tard.