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Retraite forcée de Yodhun Bissessur : les affidavits de la PSC et du ministère des Finances attendus

Une audience concernant la demande d’injonction du directeur du bureau d’évaluation, Yodhun Bissessur, a eu lieu, le vendredi 2 décembre 2016, devant la juge Rita Teelock.

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Yodhun Bissessur conteste la décision de la Public Service Commission (PSC) de lui imposer la retraite, dans une lettre en date du 9 août 2016. La PSC lui a prié de faire valoir ses droits à la retraite et son départ du bureau d’évaluation est prévue le 15 juin 2017.

À l’appel de l’affaire, le 2 décembre 2016, les représentants légaux de la PSC et du ministère des Finances ont fait savoir qu’ils ne sont pas prêts avec leurs affidavits respectifs. Ils ont demandé un renvoi pour répondre à Yodhun Bissessur. Une nouvelle audience est prévue le 10 janvier 2016.

Me Zubeida Salajee, Senior Attorney, représente le Public Bodies Appeal Tribunal (PBAT). L’instance a été citée comme codéfendeur par Yodhun Bissessur. Celui-ci conteste également sa mise à la retraite devant le PBAT.

La décision de sa mise prématurée à la retraite survient après qu’un comité disciplinaire l’ait reconnu coupable de sept manquements dans le cadre de son travail.

Il était question notamment de ses évaluations à titre privé pendant ses heures de travail et à but lucratif, ce qui constitue un manquement aux règlements de la PSC.

Par ailleurs, Yodhun Bissessur répond à des accusations dans deux procès que lui intente l’Independent Commission Against Corruption (Icac) devant la Cour intermédiaire.

Dans le sillage de l’affaire Medpoint, le Chief Government Valuer Yodhun Bissessur et Aneerood Jeebodhun répondent d’accusations d’abus dans l’exercice de leurs fonctions. Ils sont accusés d’avoir procédé à une seconde évaluation de la clinique MedPoint quand son prix est passé de Rs 75 millions à Rs 144 millions. Les deux hommes plaident non coupables. Une audience dans ce procès est prévue le 13 décembre.

Dans le deuxième procès, Yodhun Bissesseur répond à neuf accusations d’abus dans l’exercice de ses fonctions. Il aurait effectué en neuf occasions des évaluations à titre privé concernant sept compagnies privées et deux propriétés.

Ces évaluations, selon l’Icac, ont été réalisées durant ses heures de travail, entre juin 2008 et juin 2010, à Ébène et à la Rainbow House, Port-Louis, et contre paiement d’argent. Yodhun Bissessur a plaidé non coupable et une audience dans l’affaire est prévue le 3 mai 2017.

 

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