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Retrait des pétitions électorales au no 1 : « Dommage que les plaidoiries se fassent désormais en dehors du cadre légal et sur le terrain politique », dit Irfan Rahman

Un développement de taille est intervenu ce mardi en Cour suprême. Les trois candidats battus du Mouvement Militant Mauricien (MMM) dans la circonscription n°1, Grande-Rivière-Nord-Ouest/Port-Louis Ouest, aux dernières législatives, à savoir Ariane Navarre-Marie, Veda Baloomoody et Louis Giovanni Catherine, ont retiré leur pétition électorale. L’annonce a été faite par leur avocat, Me Gavin Glover, Senior Counsel, aux juges Benjamin Marie Joseph et Mohana Naidoo.

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Me Gavin Glover a annoncé avoir reçu des instructions de ses clients « tard hier soir à cet effet » et qu’il demande donc à la Cour à ce que la pétition soit retirée « purely and simply ». Les juges ont accédé à la demande en l’absence d’objections de la partie adverse.

Les trois candidats battus du MMM réclamaient un recomptage des voix dans leur circonscription à l’issue des législatives du 7 novembre 2019. Ils déplorent dans leurs positions respectives la manière dont le registre des électeurs a été compilé.

Après ce développement en Cour, le Commissaire électoral, Irfan Rahman nous a envoyé sa version. La voici :

« C’est en même temps que les autres « respondents » dans la pétition électorale à Grande-Rivière-Nord-Ouest/Port-Louis Ouest (circonscription numéro 1), que j’ai appris la décision de Mme Arianne Navarre-Marie et des autres plaignants de retirer leur pétition devant la Cour Suprême, ce 15 mars.

Cette décision est intervenue au moment même où les juges Marie Joseph et Naidoo avaient informé toutes les parties qu’ils allaient rendre, ce matin-même, leur « ruling » sur la motion de Mme Marie de m’appeler à fournir certaines réponses sur le déroulement du dépouillement dans le cadre de l’exercice dit « Personal answers ».

L’affaire allait subséquemment être entendue ce mardi 15 mars, se poursuivre le mercredi 16 mars, pour ensuite se terminer ce vendredi 18 mars.

Peu importe la décision des deux juges, notre équipe légale était prête à continuer à appeler tous les témoins nécessaires et plaider afin d’aider la Cour suprême à trancher cette pétition électorale.

Les plaignants auraient aussi eu l’occasion d’établir tous les témoignages et éléments de preuve afin de soutenir leur demande pour un recomptage des votes dans cette circonscription. Cela n’est malheureusement plus possible.

Il est dommage, qu’avec le retrait de cette plainte, les 'plaidoiries' se fassent désormais en dehors du cadre légal et sur le terrain politique ; quand notre Cour suprême aurait pu être appelée à trancher cette question dont elle a été saisie, depuis deux ans déjà ».

 

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