En raison d’un hiver prolongé, il y a eu une mauvaise récolte de thé. Mais depuis la semaine dernière, une amélioration a été notée. Les opérateurs se disent confiants que la situation se stabilisera d’ici fin janvier 2017.
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Les gros logements de thé sont certes de retour dans les rayons des supermarchés depuis la semaine dernière. Malgré cela, la pénurie perdure. La production locale de thé est de 1 500 tonnes, de même que la consommation. « Cette année, le pays a seulement produit 1 250 tonnes », souligne Asvin Bokhoree, directeur général de La Chartreuse Group of Companies.
« Ces derniers temps, les gens n’ont pas pu avoir leur thé dans les supermarchés et en ce moment, ils achètent le double. Cela occasionne une pénurie artificielle. La vente de thé a quasi doublé depuis la semaine dernière, vu que le gouvernement a autorisé l’importation de thé pour le mélanger et le vendre sur le marché local », explique Asvin Bokhoree. Le directeur général de La Chartreuse Group of Companies affirme que la situation retournera à la normale d’ici fin janvier.
Effet climatique
Asvin Bokhoree soutient que c’est la première fois que Maurice est confronté à une pénurie de thé. Il souligne que le changement climatique n’est pas le seul facteur, mais qu’il y a aussi plusieurs autres raisons. « Il y a l’effet climatique certes, car l’hiver a été prolongé cette année. Toutefois, les terres cultivées ne fournissent plus de rendements. De plus, on ne récolte plus les feuilles à la main mais avec des cisailles.Il convient aussi de signaler que les cultures sont vieilles de 80 voire 100 ans. Ce sont autant de raisons qui ont fait chuter la production de thé à Maurice. »
La dernière fois que le gouvernement a investi dans le secteur du thé remonte aux années 50 à 60. À l’époque, le gouvernement avait planté 6 000 arpents de thé. « Il doit le faire maintenant car la consommation ne cesse d’augmenter d’année en année », affirme Asvin Bokhoree.
À l’échelle internationale, la croissance dans le secteur du thé est de 7 %. à noter que le pays produisait jusqu’à 8 000 tonnes de thé il n’y a pas si longtemps. Mais actuellement, le rendement tourne autour de 1 500 tonnes. Pour relancer le secteur, 600 arpents additionnels de terres seront alloués.
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