189 détenus, issus de diverses prisons, ont obtenu la grâce présidentielle le 12 mars.
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En quelques jours, une dizaine d’entre eux, qui sont des Habitual Criminals, ont été arrêtés puis admis en cellule. C’est une grande première dans les annales de la prison. Certains détenus ont été emprisonnés le lendemain de leur libération, soit le 13 mars, tandis que d’autres ont été remis en cellule le 17 mars, ou encore quelques jours après, soit le 20 mars.
Au niveau de l’administration pénitentiaire, c’est l’incompréhension. Des hauts gradés que nous avons sollicités disent « ne pas comprendre le mode de sélection des détenus qui ont été relâchés le 12 mars ». Surtout, disent-ils, ceux qui étaient incarcérés pour trafic de drogue. Ils dénoncent « le mode de sélection dans la distribution des rémissions de peine ». Ils sont d’avis qu’il faut revoir l’exercice.
Sir Victor Glover, président de la Commission de pourvoi en grâce, avance que les rémissions de peine du 12 mars visaient à marquer un événement spécifique : les 49 ans d’Indépendance et les 25 années de République.
Sollicité par Le Défi Plus, le Commissaire des prisons Vinod Appadoo admet que des détenus ont été reconduits à la prison. Mais il dit ne pas détenir les chiffres. Il rappelle aussi que les détenus qui ont retrouvé la liberté sont ceux qui purgeaient des peines diverses.
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