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Retenue en Inde par manque de fonds : Medha, 13 ans, lutte une fois encore contre la leucémie 

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Elle rêve de ses salles de classe, de se retrouver avec ses amies, de se rendre au collège chaque matin et de petites balades le week-end. Cependant, elle ne sait pas quand elle pourra rentrer au pays. Comme Lorna, Medha est retenue dans une clinique indienne en raison des factures exorbitantes. De son lit d’hôpital, elle vous lance un appel à l’aide. 

Collègienne de Lorette, elle veut aller en Grade 9 l’année prochaine.
Collègienne de Lorette, elle veut aller en Grade 9 l’année prochaine.

Sourire. C’est ce que s’efforce de faire Medha Gopee, 13 ans, malgré les douleurs et les difficultés. Même si elle a perdu ses cheveux, sa force physique ou encore quelques-unes de ses habitudes, elle ne veut pas perdre sa joie de vire. Elle veut encore et encore sourire à toutes les personnes qu’elle rencontre, à la vie. C’est pour son beau sourire qu’elle est populaire à la clinique de Chennai, en Inde, où elle a été admise depuis le 20 mai. 

Souffrant d’une leucémie, elle a subi une ‘Bone Marrow Transplantation’ il y un mois. Ses journées sont longues. Cependant, elle avance petit à petit sur le chemin de la guérison. Cette habitante de Allée Brillant, Castel, n’est pas à son premier combat contre la maladie. Elle n’avait que cinq ans quand sa leucémie a été diagnostiquée. Sa mère, Sharon, Pharmacy Technician, explique que les traitements n’étant pas disponibles à Maurice, elle s’était rendue en Inde ce faire. Après sa guérison, elle a mené une vie plus ou moins comme les autres. Cela a été donc la stupeur en apprenant, en janvier, qu’elle avait fait une rechute. 

Medha avait mené une première bataille contre le cancer alors qu’elle n’avait que 6 ans.
Medha avait mené une première bataille contre le cancer alors qu’elle n’avait que 6 ans.

« Ma, mo ti sipoze dan lekol-la »

Si les parents de Medha la décrivent comme une vraie battante, ils expliquent cependant qu’elle est perturbée en ce moment. « Comment expliquer à son enfant qu’elle a obtenu la décharge, mais qu’elle ne peut quitter l’hôpital, faute d’argent pour régler la note. C’est vrai qu’elle est une grande fille et qu’elle comprend. Cependant, elle peine à rester entre les quatre murs de cette chambre ». Ses parents expliquent qu’elle a beaucoup pleuré. « Li ti kone li pou sorti ek linn atann sa zour ki dokter donn li desarz la avek inpasians me kan nou finn explik li ki pou bizin atann ankor, linn krake. Li anvi sorti, respire, trouv deor ».

Étudiante au Collège Lorette, elle veut reprendre le chemin de l’école. « Li dir mwa ‘Ma, mo ti sipoze dan lekol zordi. Antan ki mama ou leker fermal kan ou trouv ou zanfan pe soufer koumsa. Li sipoze fer Grade 9 lane prosenn. Li pe gayn traka si li bizin redouble », dit Sharon. 

Medha et ses parents comptent sur vous pour qu’elle puisse sortir de cet établissement hospitalier le plus vite possible. La jeune fille, qui essaye de combler ses journées avec quelques vidéos et un peu de lecture, avance qu’elle ne pourra pas se sentir mieux si est retenue là-bas. 

Medha aura 14 ans en octobre. Et si ensemble, on lui offrait un de ses plus beaux cadeaux ? 

Remerciements de l’association ‘Enn Rev enn Sourir’ 

‘Enn Rev enn Sourir’ tient à remercier les lecteurs pour leur soutien. C’est grâce à vous que la petite Lorna, qui était retenue également dans une clinique indienne, a pu régler la note de l’hôpital et s’en sortir. Chaque petite contribution de votre part a été importante et lui a permis de quitter l’hôpital. Une fois de plus, cette équipe compte sur vous.

Vimal son père : « Cela fait un mois que je ne vois pas ma fille » 

Il n’a pas eu le choix que de laisser ses obligations professionnelles pour accompagner sa fille en Inde. Non seulement, il était important pour lui d’être aux côtés de sa fille unique, mais il était aussi son donneur. Malgré la fatigue des premiers jours, Vimal avance qu’il est heureux d’avoir pu lui venir en aide. « Avec mes proches, nous avons beaucoup prié pour qu’il n’y ait pas de rejet. Chaque appel que je reçois est un moment stressant, je vis dans le stress en permanence ». 

En sus de l’état de santé de sa fille, les factures qui s’accumulent n’aident pas. « Kan ou ena enn zanfan ki malad koumsa se enn kalver ki ou viv toulezour, sirtou kan dokter inn dir nou ki nou kapav perdi nou zanfan. Ou gayn fristrasion », dit le papa. En ce moment, il est dans un appartement non loin de l’hôpital et ne peut pas lui rendre visite pour lui éviter des risques d’infection. 

Il pense surtout à la souffrance de son enfant. « Avant l’intervention chirurgicale, j’ai dû subir plus tests sanguins. Je me rappelle que j’avais mal lorsque les infirmiers n’arrivaient pas à trouver une veine. Mais je pensais toujours à ce que ma fille devait subir, à sa force et son courage pendant toute la durée du traitement ». Le jour où elle a coupé ses cheveux a cependant été très dur pour Medha, comme pour ses parents. « Une fille de son âge aime être coquette et ne pas avoir de cheveux est difficile. » Sa maman ajoute qu’elle ne fait d’appels vidéo à ses amies pour cette raison. Ce père tout ému explique qu’il ne cesse d’entendre la petite voix de sa fille lui disant : « Papa pa traka, mo pou korek mwa ». 

C’est aujourd’hui tout ce qu’il souhaite. Que Medha puisse s’en sortir une nouvelle fois et qu’elle puisse reprendre le cours de la vie.

Des factures exorbitantes 

Si les factures de Medha sont aussi élevées, c’est parce qu’elle a dû passer plus d’une semaine aux soins intensifs. « Alors qu’elle était arrivée presque à la fin de ses séances de chimio, elle est tombée gravement malade. Comme son système d’immunitaire était à zéro, elle a eu une septicémie. Nous avions eu très peur et nous avons prié pour que tout se passe bien ». 

Comme les traitements de Medha ont duré plus longtemps que prévu, les factures ont continué à augmenter. Aussi, même si elle a obtenu sa décharge, elle ne peut sortir de la clinique à cause des factures à payer. « Elle a été placée dans une chambre qui coûte moins cher, mais elle n’est pas autorisée à quitter la clinique. Malheureusement, plus elle y sera, plus nous allons devoir payer ». 

À l’heure actuelle, les frais s’élèvent à plus de deux millions de roupies indiennes. Grâce au soutien de l’association ‘Enn rev enn Sourir’, une somme de Rs 200 000 a été payée.

Venir en aide à Medha 

Pour faire un don pour Medha, voici les coordonnées bancaires : 

  • 000446714666 (MCB) 
  • Swift Code : MCBLMUMU 
  • IBAN : MU13MCBL0944000446714666000

 

  • defimoteur

     

 

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