Retard dans la livraison : la STC achète un million de litres d’huile sur le marché local

Ça y est. L’huile commercialisée par la State Trading Corporation (STC) sera sur les rayons des supermarchés dès ce vendredi 5 août. L’huile ne provient pas de l’Inde, mais des importateurs locaux.

La STC a acheté un million de litres d’huile sur le marché mauricien afin de pouvoir le commercialiser sous la marque ‘Smatch’ à Rs 75 le litre. La raison évoquée, l’huile importée de la Grande péninsule va accuser du retard. « L’huile comestible Smatch de la STC sera sur les rayons des supermarchés le vendredi 5 août. Après un exercice d’appel d’offres, la corporation a fait l’acquisition d’un million de litres sur le marché local en attendant la cargaison qui devrait arriver d’ici peu. Ça sera une huile subventionnée par la STC et vendue à Rs 75 le litre », indique un cadre de l’organisme.

La STC a déjà commandé 500 litres d’huile auprès d’un fournisseur en Inde. « Il y a cependant eu un problème pour l’acheminement et la livraison a pris du retard. Maintenant, selon les indications disponibles, c’est vers la mi-août que la STC va recevoir sa cargaison », dit-il. Selon le cadre, la STC paiera l’huile en provenance de l’Inde à un prix compétitif. Ce qui explique son prix de Rs 75 le litre avec la subvention.

La consommation mensuelle d’huile à Maurice est de 2,5 millions de litres. Ainsi, la STC compte soulager une partie de la population avec le million de litres déjà en sa possession. « Dans un avenir proche, une fois la vitesse de croisière atteinte, l’organisme va passer une plus grande commande », ajoute le cadre de la STC. Le but, proposer un plus grand choix de produits aux consommateurs.

Ashok Ramdenee, directeur général de Ramdenee Edible Oil Products Ltd, fait comprendre que les importateurs et producteurs d’huile comestible n’ont eu d’autre choix que de majorer leur prix quand le gouvernement mis fin aux subsides de Rs 38 sur le litre d’huile le 1er juillet 2022. Il affirme que le prix pratiqué est relatif au prix d’achat d’huile brute sur le marché et qui est raffinée avant d’être vendue aux consommateurs. Il reconnaît que c’est une part du marché que son entreprise va perdre. Néanmoins, il se réjouit que les consommateurs vont pouvoir bénéficier d’un prix plus compétitif.