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Résultats du HSC: les jeunes pensent à leur avenir

Au total, 12 415 candidats connaîtront leurs résultats du Higher School Certificate, ce vendredi 5 février. Si pour certains cette attente est synonyme de stress, pour d’autres, les jalons pour leur avenir sont déjà posés. Le Higher School Certificate (HSC) demeure un passeport qui permet de franchir un cap important de sa vie. Un précieux morceau de papier qui permettra de basculer de l’adolescence vers une vie de jeune adulte.  

Peur d’être chômeur

 
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/div> Si pour certains l’avenir reste flou, pour d’autres comme Hans Dax, il est tout tracé. Ce collégien du Sir Abdool Raman Osman State College est confiant. « L’attente est insoutenable, mais je sais que je réussirai. Mes matières principales sont la littérature anglaise, le français et la sociologie. Je suis confiant pour le français et l’anglais. » Toutefois, son choix de matières et éventuellement celui d’une carrière relèvent d’un paradoxe. « Je compte étudier le droit au Canada», confie-t-il. Hans Dax n’est pas du tout inquiet, car depuis 2012, cet habitant de Dagotière travaille à son compte comme maquilleur professionnel. « Le maquillage, c’est mon plan B. Si je ne réussis pas le droit, j’ouvrirai une école de formation en maquillage. Mes parents m’encouragent beaucoup à faire ce que j’aime…» Ce jeune de 18 ans n’a qu’une seule appréhension : le taux de chômage élevé à Maurice. « Maurice connaît un gros problème de chômage. Le report de l’âge de la retraite à 65 ans réduit les chances d’emploi pour les jeunes, le pays compte beaucoup de gradués chômeurs. Il serait plus intéressant, dès le collège, de conseiller les élèves sur leur choix de carrière », dit-il.
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Aqiil Gopee, du collège Royal de Curepipe, craint aussi le chômage. Plus que les résultats du HSC, c’est l’annonce de la liste de lauréats qu’il appréhende. « Le métier que j’envisage de faire n’est pas en grande demande à Maurice. » Aqiil a, en effet, opté pour la filière ‘Art’ et souhaite entreprendre des études en littérature comparée dans une université américaine. « Un travail lié à la littérature ou l’art, c’est difficile à trouver à Maurice. C'est pourquoi je pense travailler aux États-Unis après ma formation, avant de rentrer au pays. Des universités aux États-Unis et en Europe m’ont fait des offres. J’attends une bourse, mais que j’en décroche une ou pas, j’irai étudier à l’étranger… » Aqiil soutient avoir étudié dur et espère récolter le fruit de son travail. « Je crois en moi, mes parents aussi. Mes matières préférées sont la littérature anglaise, le français et la sociologie. Ce sont des matières très subjectives qui réclament beaucoup de réflexion. Les examens étaient faciles… » Tasleem Choomka, 18 ans, tout comme Aqiil, attend la proclamation des lauréats ayant concouru pour une bourse. Elle veut être médecin, même si elle se dit au courant des difficultés que rencontrent les jeunes médecins à Maurice. « Si je suis lauréate, j’étudierai la médecine à l’étranger. Il y a certes des problèmes dans le secteur, avec la non-reconnaissance des diplômes ou le chômage, mais si je deviens un bon médecin, je parviendrais à m’en sortir », assure cette élève du G.M.D Atchia State College.

Passionné de musique

 
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Romain Bastien, 20 ans, est l’un de ces jeunes qui savent ce qui l’attend dans la vie. « Je veux être musicien », répond-il quand nous l’interrogeons sur son choix de carrière. Faire de sa passion, son métier, tel est son leitmotiv. « Je travaille à temps partiel avec mon père à l’hôtel en tant que batteur et percussionniste. Après les résultats du HSC, j’entreprendrai une formation pour me perfectionner en musique, pour ensuite travailler dans les hôtels à Maurice ou sur un bateau de croisière. Si d’autres choix de carrière s’offrent à moi, je suis preneur, mais à condition que cela soit lié à la musique. Pas question de m’ennuyer derrière un bureau… » Cet élève du collège Adventiste a choisi la littérature, l’anglais et le français comme matières principales. Son choix de carrière, c’est son père musicien qui le lui a inspiré. Le chômage ? « Pas peur dit-il. Il n’y a aucun musicien chômeur. » Autre élève confiant, Prashant Mundloll, de Bel-Air Rivière-Sèche. « Je n’ai aucune appréhension concernant le chômage ou autre. Il y aura toujours une solution », affirme-t-il. S’il se montre aussi confiant, c’est parce que le métier qu’il a choisi, selon lui, est très demandé.
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« Je souhaite étudier le droit. J’attends mes résultats pour savoir si j’irai à l’étranger ou si j’étudierai à Maurice. Si je ne réussis pas, je reprendrai les examens cette année. Mes matières principales : les mathématiques, la chimie et la physique », explique cet élève du collège Modern à Flacq. La communication est un autre domaine qui attire beaucoup de jeunes. C’est le cas de Valérie Lapérotine, 21 ans. Cette élève du Collège Lorette de St-Pierre attend les résultats avec une angoisse teintée d’excitation. L’avenir, Valérie dit l’aborder avec foi. « Je veux me lancer dans le secteur de la communication. Si je réussis mes examens, j’irai étudier à l’Université de Maurice. La communication est un secteur qui recrute et où l’on offre des salaires convenables », dit-elle.
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