Restauration à bord des avions: des mets de haut vol

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"13031","attributes":{"class":"media-image size-full wp-image-21422","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"1280","height":"720","alt":"Restauration \u00e0 bord des avions"}}]] Blouses, masques et bonnets sont obligatoires pour pénétrer dans l’espace de production.

</div> [row custom_class=""][/row] Première escale, le stockage. On pénètre dans une vaste pièce. « Nous y stockons tous les légumes, avant qu’ils soient lavés et soumis à une batterie de tests microbiologiques. Le but : vérifier s’ils sont propres à la consommation. Nous ré-emballons les produits qui nous viennent de nos fournisseurs. Chaque lundi, nous envoyons des échantillons à des fins d’analyses au ministère de la Santé. Nous sommes si méticuleux que nous faisons vérifier l’air. Ici, pas de place pour le moindre microbe. » Cette obsession, si nécessaire pour la propreté, va encore plus loin. « Nous avons des zones spécifiques dédiées aux légumes, ou encore à telle ou telle type de viande. Pour ramener le risque d’une éventuelle contamination à zéro, nos ustensiles sont marqués d’une couleur précise. » Le vert pour les légumes, le rouge pour la viande et ainsi de suite. « Nous donnons donc la garantie à un végétarien qui mange nos plats que les produits qu’il a dans son assiette n’ont été à aucun moment en contact avec de la matière animale. Nous respectons le régime alimentaire de tout le monde », fait ressortir Kalpesh Dalvi qui nous invite à passer à côté pour découvrir une chambre froide. [row custom_class=""][/row] [row custom_class=""][/row] Une fois que l’on juge que les produits respectent tous les critères, ils sont stockés dans cette immense chambre froide où ils sont mis à la disponibilité des cuisiniers. « Les produits sont conservés entre 0°C et moins 5°C », fait comprendre Kalpesh. [row custom_class=""][/row] [row custom_class=""][/row] Les plats repassent, par la suite, directement aux réfrigérateurs. « Il est impératif que les plats passent dans ce qu’on appelle un blast-chiller. C’est la seule façon de conserver toute la saveur des plats. Parce qu’il faut bien se dire qu’à 10 000 mètres d’altitude, nos papilles perdent 30 % de leurs capacités gustatives. » Nous arrivons maintenant à la fin de la chaîne, là où l’on place les mets dans des barquettes qui seront plastifiées. « La personne qui s’occupe de l’assemblage des plats le fait à l’identique comme affiché sur un écran de télévision. Une fois qu’elle a fini, les menus seront emballés avant d’être réfrigérés. Ils quitteront nos locaux deux heures avant le vol dans des camions réfrigérés. Tout est fait pour assurer la fraîcheur de nos plats. »