Faits Divers

Résidences Saint-Louis, Goodlands - Véronique Placathose : «J’aurais pu être blessée…»

Véronique Placathose est revenue sur l’incident qui s’est produit, le 12 décembre 2015, devant sa maison, à résidences Saint-Louis à Goodlands. Des gens ont pénétré dans sa cour et ont lancé des cocktails Molotov en direction de son domicile. Elle a identifié un des prévenus. Il s’agit de Jean Cael Permes.

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Jean Cael Permes, un maçon, âgé de 26 ans, répond d’une accusation d’avoir causé une explosion qui a mis en danger la vie d’autrui. Ses complices, Louis Noël Jovani St Louis, un ébéniste, âgé de 32 ans, et Jean Ruben Zoemimi, un maçon, âgé de 29 ans, pour leur part répondent de possession de substance explosive qui a mis en danger la vie d’autrui.

Deux ans après l’incident, le 25 juillet 2017, Marie Véronique Placathose a été entendue ainsi que son époux, Marelino Pierrot Placathose. Ce jour-là, trois hommes ont pénétré dans leur cour à résidences Saint-Louis, Goodlands.

Lors de son témoignage en cour, Véronique Placathose a identifié Jean Cael Permes. Elle a déclaré que ce dernier a lancé un cocktail Molotov en direction de sa maison. Mais, elle n’a pas pu identifier les deux autres personnes, car, selon elle, elles étaient masquées.

Les trois prévenus ont plaidé non coupables et sont défendus par Mes Steeven Sauhoboa, Taija Dabycharun et Anoop Goodary respectivement. La poursuite est assurée par l’avocate Yusra Nathire Beebeejaun.

Selon Véronique Placathose, le 12 décembre 2015, Jean Cael Permes s’est présenté à son domicile. Il recherchait son beau-frère, Louis John Brant Vivien, 33 ans. Véronique Placathose a souligné qu’elle est sortie et tenait son bébé de 8 mois dans ses bras et a fait comprendre à Jean Cael Permes que ce dernier ne se trouvait pas chez elle.

À une question de l’avocate de la poursuite, le témoin a déclaré « Mo konn li (Jean Cael Permes) byen, li (Jean Cael Permes) abit dan mem landrwa ki mwa ». Elle a ensuite identifié Jean Cael Permes au box des accusés. Elle a ajouté que les deux autres personnes qui étaient en sa compagnie étaient masquées.

La femme a indiqué que les trois personnes étaient armées de sabres, de couteaux et avaient des cocktails Molotov. Elle avance qu’ils ont lancé le cocktail Molotov dans sa direction.

« Si je ne l’avais pas évité, j’aurais pu être blessée… même mourir », raconte-t-elle. Elle a ajouté qu’il y avait plusieurs personnes qui se tenaient devant sa cour.

Explosion

Véronique Placathose dit avoir eu très peur ce jour-là, car, elle avait dans ses bras son bébé de 8 mois. Elle a expliqué qu’il y a eu une explosion et aussi un incendie. Elle a indiqué que les deux autres personnes ont tenté de l’agresser et que son époux, Marelino Pierrot Placathose, l’a défendu en tirant des coups de feu en direction de ces personnes.

Contre-interrogée par Me Steeven Sauhoboa, avocat de Jean Cael Permes, Véronique Placathose a admis que son époux a fait feu avec son arme sur deux personnes qui ont été blessées, le jour de l’incident. Elle a ajouté que le premier coup de feu a été tiré en l’air. Après l’incident, elle a appris qu’il y avait eu une altercation entre son beau-frère Louis John Brant Vivien et Jean Cael Permes.

Véronique Placathose a soutenu qu’elle n’a jamais eu une altercation avec Jean Cael Permes.

Contre-interrogée par Mes Taija Dabycharun et Anoop Goodary, les avocats de Louis Noel Jovani St Louis et de Jean Ruben Zoemimi, Véronique Placathose ne les a pas identifiés comme étant les personnes qui ont fait usage de cocktail Molotov à son encontre le jour de l’incident.

Marelino Pierrot Placathose a ensuite été entendu. Il a déclaré avoir entendu son épouse, Véronique Placathose, crier le jour de l’incident. À ce moment-là, il était allongé sur le lit. Il s’est levé, a pris son arme à feu et a fait feu en direction des personnes qui étaient en train de lancer des cocktails Molotov en direction de son domicile. Deux des personnes présentes ont été blessées et conduites à l’hôpital. Il a identifié Jean Cael Permes et Louis Noël Jovani St Louis.

L’audience dans ce procès, présidé par la magistrate Meenakshi Gayan-Jaulimsing, a été ajournée au 5 septembre 2017.

 

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