- Sydney André, 67 ans : « Mo finn pik li plizier kout »
Pourquoi Sydney André a-t-il poignardé Cindy Virginie L’Eveillé ? Si cet homme de 67 ans a fait des aveux juste après son arrestation mardi, la raison de son geste était toutefois toujours inconnue à mardi soir. « Mo finn pik li plizier kout », s’est-il contenté de dire aux policiers jusqu’ici.
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C’est ce mercredi 3 avril 2024 que son interrogatoire aura lieu. C’est aussi le jour où il comparaîtra devant le tribunal de Port-Louis pour sa mise en inculpation provisoire pour le meurtre de cette mère de quatre enfants âgée de 31 ans.
Les faits se sont produits à proximité des feux de signalisation à Résidence Vallijee, Port-Louis, vers 17 heures le mardi 2 avril 2024. D’après les premiers éléments d’informations recueillis par la police, le suspect, qui est un habitant de Roche-Bois, aurait donné rendez-vous à la victime à la gare d’autobus de Résidence Vallijee.
Tous deux auraient pris place sur un banc. Mais à un moment donné, Sydney André aurait sorti une arme tranchante avant d’infliger plusieurs coups à Cindy L’Eveillé. Cette mère de famille a tenté de fuir, mais elle s’est effondrée quelques mètres plus loin en pleine rue.
Le suspect, qui était sous l’influence de l’alcool, a essayé de prendre la poudre d’escampette. Il a toutefois été rattrapé par des badauds. Furieux, certains d’entre eux l’ont roué de coups. La police des Line Barracks et celle de Bain-des-Dames ont été mandées pour interpeller le suspect.
La Criminal Investigation Division de Port-Louis Sud, la Major Crimes Investigation Team, la Divisional Crime Intelligence Unit de Port-Louis Sud et la police scientifique se sont rendus sur place. Les enquêteurs ont récupéré deux canifs qui étaient en possession du suspect au moment de son arrestation. Ils le soupçonnent de s’être servi de l’un d’eux pour agresser la trentenaire. Sydney André a ensuite été conduit aux Casernes centrales où il est passé aux aveux.
L’autopsie était en cours à l’heure où nous mettions sous presse. Ce crime afflige tous ceux qui connaissaient la victime. Elle est décrite comme une personne sans histoire qui se montrait toujours aimable.
Ce que confirme Eliette Moratorio, la mère du concubin de la victime, dans une déclaration accordée au Défi Quotidien : « Virginie était une femme aimable et tranquille. » Elle soutient qu’elle l’avait croisée un peu plus tôt mardi. « Je suis allé voir mon fils. J’ai croisé Virginie. Puis en revenant quelques instants après, j’ai appris qu’elle avait été poignardée. »
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