Gino F., un habitant de Résidence Sainte-Claire, Goodlands, a été pris dans les filets de l’Anti Drug and Smuggling Unit (Adsu), lors d’une opération dans la matinée du lundi 25 février. Cet homme de 32 ans a tenté de vendre cinq doses de cannabis synthétique à des éléments de la brigade antidrogue, qui opéraient sous couverture.
Lors de cette opération, 100 autres doses de cette même drogue ont été récupérées en possession du suspect. Dans la journée du mardi 26 février, ce dernier a été présenté devant le tribunal de Mapou où des accusations provisoires de trafic de drogue et de possession de drogue ont été retenues contre lui. Il a été maintenu en détention pour les besoins de l’enquête.
C’est lundi vers 8h30 qu’un policier s’est présenté à la rue Martin Luther King, à Résidence Sainte-Claire à Goodlands. Lors d’une conversation au téléphone, Gino F. lui avait proposé cinq doses de drogue synthétique pour un montant de Rs 2000. Interrogé après son interpellation, le suspect a expliqué qu’il opère comme intermédiaire, qu’il est un « jockey ».
Lundi matin, plusieurs membres de l’Adsu étaient postés dans les environs du lieu du rendez-vous afin d’assurer le bon déroulement de cette opération.
À rs 2 000 par jour
Interrogé par les enquêteurs, le suspect a indiqué qu’il ne travaille pas et tente de gagner sa vie en écoulant de la drogue. Selon les enquêteurs, Gino F., serait un des deux présumés trafiquants de la localité.
Selon des sources policières, ces intermédiaires, dits « jockeys », au nombre d’une trentaine opérant dans cette localité, toucheraient chacun environ Rs 2 000 chaque jour. Les territoires sont, dit-on, bien définis. Chaque « jockey » parvient à écouler une centaine de doses par jour, à Rs 100 la dose.
Si le nom de John B. est souvent associé au trafic de drogue dans cette région, les résidents parlent également de « Lekip France ».
« Zot servi dimoun ki dan febless »
« Zot servi dimoun ki dan febless.» C’est ce que nous affirme un élément de la brigade antidrogue qui travaille dans cette région. Il explique que les trafiquants identifient surtout les jeunes, qui sont dans des situations financières difficiles. La plupart des dealers préfèrent avoir recours à des mineurs, qui sont plus faciles à amadouer avec peu d’argent. Ces intermédiaires se font des fois payer avec de la drogue.
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