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Réseaux sociaux : plusieurs comptes Facebook piratés

Faites attention, un pirate sévit.

Un internaute futé s’amuse à pirater les comptes des Mauriciennes. Plusieurs jeunes femmes ont fait les frais la semaine dernière. Une plainte a été consignée à la police. Les autorités mettent en garde les utilisateurs. 

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Le mode opératoire du hacker est simple. Il s’incruste dans la messagerie des utilisatrices et envoie des messages à leurs contacts. Il utilise le langage et le style d’écriture propres à l’utilisatrice. Ensuite, il tente de pirater le compte principal en demandant au destinataire du message de lui renvoyer un code de vérification qu’il a au préalable demandé à Facebook pour remettre le mot de passe à jour. Cette étape franchie, le compte passe définitivement aux mains du pirate qui peut effacer les messages et éliminer les preuves de sa présence sur la messagerie. 

Shakina, une habitante de Port-Louis en a fait l’expérience la semaine dernière. Cette enseignante, la trentaine, a été alertée par une cousine. « Elle m’a dit avoir reçu des messages de moi, lui demandant de lui renvoyer un code (...) Elle a fait une capture d’écran des messages. J’ai été choquée », affirme-t-elle. 

Shakina s’est rendue au poste de police le plus proche et on lui a demandé de rapporter l’affaire à la Cybercrime Unit de la police. « Pour cela, mon téléphone allait être réquisitionné », dit-elle. La jeune femme a fait une entrée et a sécurisé ses comptes sur les réseaux sociaux. Comme elle, une dizaine de ses contacts ont vécu la même expérience. « Je veux alerter le public pour qu’il fasse attention surtout, sur ce qu’ils partagent. Il y a un pirate qui sévit », affirme Shakina. 

Aux Casernes centrales, on laisse entendre que ces pirates sont très doués. Ces Mauriciens arrivent à tromper les pare-feu, mais aussi les utilisateurs. L’inspecteur Shiva Coothen, du Police Press Office, affirme qu’il y a eu de nombreuses plaintes concernant ce type de piratage. « La police a les moyens de neutraliser ces pratiques. Il faut que les victimes portent plainte », dit-il. L’inspecteur Coothen leur demande de le faire sur le site du Mauritian Cybercrime Online Reporting System (MAUCORS) pour permettre à la police de neutraliser les tentatives de piratage. 

 

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