Reporters Sans Frontières : la liberté d’information à Maurice se dégrade

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La « haine du journalisme » menace les démocraties. Tel est le constat de l’organisation non-gouvernementale (ONG) Reporters Sans Frontières qui a rendu public son rapport 2017 le mercredi 25 avril.

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Comme dans le précédent rapport de cette ONG, Maurice est de nouveau qualifiée comme « une île sous tension. » Mais au classement mondial de la liberté de la presse, Maurice stagne à la 56e place tout en améliorant son score de 26,45 en 2016, à 26,67 en 2017  (+0,22). Reporters sans Frontières maintient qu’il y a une dégradation de la liberté d’information dans le pays. « La situation de la liberté d’information se dégrade dans la République de Maurice. Bien que considéré comme l’un des pays africains modèles en matière de démocratie et de respect des droits humains, les journalistes peuvent être condamnés à de la prison ferme pour des publications jugées d’outrage à l’ordre public. »

Qui plus est, l’ONG évoque l’interpellation de trois journalistes d’un quotidien en septembre 2017. « Ces trois journalistes ont été interpellés par la police après la publication d’une affaire de blanchiment d’argent impliquant l’ex-ministre de la Justice. Certains sujets d’enquête comportent des risques avérés pour les journalistes mauriciens », commente RSF.

Le pays se fait surclasser dans le continent africain et est loin d’être le meilleur élève. Maurice se classe après le Ghana (23e), la Namibie (26e), le Botswana (48e), les Comores (49e) et le Sénégal (50e) en matière de liberté de la presse.

La Norvège conserve sa première place au classement de RSF devant la Suède et les Pays-Bas.

 

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