C’est la grogne du côté des gérants de boîtes de nuit, organisateurs d’événements et les DJ. Malgré la réouverture complète de nos frontières, dans quatre jours, ils ne pourront toujours pas opérer, contrairement aux bars et aux casinos. Cette décision du ministère de la Santé, annoncée vendredi dernier, est vivement décriée.
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Ces opérateurs, qui n’ont pas travaillé depuis mars 2020, affirment être endettés jusqu’au cou et menacent de mettre la clef sous la porte.
Après 18 mois d’inactivité, les propriétaires de boîtes de nuit comptaient sur une reprise le 1er octobre.
Intervenant sur les ondes de RadioPlus, cet après-midi, lundi 27 septembre, Yan Morowa, vice-président de l’association des night-clubs et des clubs privés parle d’« une décision discriminatoire ».
Les boîtes de nuits restent fermées. Le personnel, toujours au chômage technique, déplore l'association.
Pour les DJ, c’est une période sombre. Certains ont accumulé plus de Rs 200 000 de dettes, selon l’un d’eux, Deepak Seeruthun.
Pour ceux opérant dans l’événementiel, la situation est également préoccupante. Pas de concert, ni de soirées dansantes jusqu’à nouvel ordre, regrette David, organisateur de bals, qui s’est confié à RadioPlus.
Ces opérateurs disent être au bord du gouffre.
Si les restrictions s’inscrivent dans la durée, ils n’auront d’autre choix que de fermer boutique et de licencier leurs employés…
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