Rentrée parlementaire dans un contexte tendu

La rentrée parlementaire aura lieu le mardi 26 mars. L’événement suscite beaucoup d’intérêt, car de nombreux observateurs estiment que cette session parlementaire aboutira à la dissolution de l’Assemblée nationale. Les membres du gouvernement et de l’opposition sont prêts à s’affronter dans ce contexte politique tendu.

Le Chief Whip, Kavi Doolub affirme que le gouvernement a un mandat. « Nous le mènerons à terme. Le gouvernement a une feuille de route et nous comptons y rester fidèles. Nous sommes prêts à faire face à toutes les situations », lance-t-il. Ce lundi, les membres de la majorité se réuniront et ils tiendront une conférence de presse ensuite.

Pour Patrice Armance, Whip de l’opposition, cette rentrée est sous le signe des élections générales qui sont imminentes. « Dans le passé, le Premier ministre avait déclaré qu’il irait jusqu’au bout de son mandat, ce qui ne s’était pas concrétisé », rappelle-t-il.

Il poursuit que l’opposition ne fera pas de cadeau au gouvernement. « Le travail se poursuivra sans frayeur et sans faveur. De nombreux dossiers brûlants seront évoqués pour mettre les ministères devant leurs responsabilités », dit-il. Les députés de l’opposition se réuniront ce lundi, à 14 heures, au bureau du leader de l’opposition.

La question du député Juman a été retirée de la liste

Le député Ehsan Juman a découvert qu’une de ses questions parlementaires avait été retirée de la liste. Il voulait que le Premier ministre donne les raisons de la révocation de l’ancien ministre Vikram Hurdoyal. « Il y a des spéculations, mais on ne connaît pas la véritable raison. Quand on voit ce qui s’est passé dans les cas de Yogida Sawmynaden qui n’a pas été révoqué et du ministre Anjiv Ramdhany contre qui une personne a porté plainte. Il faut des réponses sur la révocation de Vikram Hurdoyal. C’est une question d’intérêt public. » Il regrette que sa question ait été enlevée.