
Depuis hier, la FCC enquête sur la rencontre présumée entre le surintendant de police Ashik Jagai, actuellement sous le coup d’une interdiction, et Steven Mootoocurpen dans un salon de thé à Telfair, Moka. Le suspect, interrogé au Réduit Triangle, a été appelé à expliquer sa présence aux côtés d’Ashik Jagai le 8 septembre dernier. Steven Mootoocurpen a fait valoir son droit au silence, précisant qu’il n’avait enfreint à aucun moment les conditions de sa remise en liberté.
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Steven Mootoocurpen avait déjà été arrêté le 5 août pour blanchiment d’argent. Lors d’une descente de la FCC à son domicile, Rs 717 500 en espèces, 11 voitures et trois motocyclettes ont été saisies, pour une valeur totale estimée à Rs 12,46 millions. Ashik Jagai, patron de l’ex-Special Striking Team, avait également été arrêté dans le cadre du scandale du Reward Money. Cette rencontre présumée s’est tenue alors que les deux hommes étaient déjà en liberté sous caution.
Pour y voir plus clair, les enquêteurs se sont rendus dans le salon de thé, où des employés ont été entendus. La FCC compte également sur les enregistrements des caméras de surveillance pour confirmer la tenue de cette réunion.
Après son audition, en présence de son avocate Me Nushumi Balgobin, Steven Mootoocurpen a été autorisé à rentrer chez lui. Ashik Jagai devra également être interrogé sur cette rencontre et sur le contenu de leurs échanges, Steven Mootoocurpen étant un partenaire d’affaires d’Ameersaheb Jagai (le fils du policier) au sein de Ziya Properties & Development Ltd.
Le mercredi 17 septembre, Steven Mootoocurpen avait été arrêté pour la seconde fois par la FCC en lien avec des transactions de Ziya Properties & Development Ltd, concernant l’acquisition d’un terrain à Balaclava pour Rs 2 millions et de deux autres terrains à Mare-Longue pour Rs 4 millions. Il nie les accusations provisoires de blanchiment d’argent, précisant avoir utilisé des transactions bancaires via Office Cheques auprès d’un notaire.
C’est Bruneau Laurette qui avait révélé cette rencontre. Il avait déposé une plainte au poste de police de Moka, affirmant disposer d’informations fiables sur la réunion Jagai/Mootoocurpen et demandant l’ouverture d’une enquête pour infraction à la condition de remise en liberté (Breach of Condition of Release).

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