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Remplacement de Brian Glover à l’EOC: Bérenger conteste un des quatre noms proposés

Le leader du MMM n’est pas d’accord avec un des quatre noms proposés pour reconstituer la direction de l’Equal Opportunites Commission. Paul Bérenger évoque « des ramifications politiques ». Brian Glover n’est plus le président de l’Equal Opportunities Commission (EOC) depuis vendredi soir. Son contrat n’a pas été renouvelé, celui de ses assesseurs non plus. Pour les remplacer, quatre noms ont été proposés. Soulignons que c’est le président de la République qui nomme les dirigeants de l’EOC, sur recommandation du Premier ministre, après consultation avec le leader de l’opposition. « Le leader de l’opposition ne peut proposer de nom. Il peut seulement objecter s’il y a problème », a précisé Paul Bérenger en conférence de presse samedi. C’est justement ce qu’il a fait à propos d’un des candidats proposés par le Premier ministre. « Cette personne a des liens politiques », a souligné le leader de l’opposition, qui n’a révélé aucun nom. Paul Bérenger est aussi revenu sur l’affaire BAI, estimant que « des choses très inquiétantes » se passent. Il a rappelé que la date butoir pour le remboursement du prêt qu’avait octroyé la Banque de Maurice au gouvernement arrive à terme en juin. De même, le gouvernement devra payer, au 30 juin, la deuxième partie des debentures pour les souscripteurs du plan Super Cash Back Gold. Le problème, selon le leader des mauves, est que l’État n’arrive toujours pas à vendre les actifs du défunt groupe BAI (BA Exchange ou Apollo Bramwell). Paul Bérenger dit aussi craindre pour les détenteurs des quelque 135 000 pension policies de l’ex-BA Insurance, qui sont aujourd’hui passés à la National Insurance Company. Paul Bérenger a aussi tiré à boulets rouge sur Showkutally Soodhun. « Comme il a des problèmes avec son histoire de bail, il cherche maintenant à traîner Reza Uteem dans la boue », a-t-il déclaré. Concernant le bail « octroyé au fils » du ministre des Terres et du Logement, l’aspect le plus « troublant » concerne « la modification apportée en août 2015 afin de permettre la construction de bungalows ». Le leader du MMM dit s’étonner que la Commission anticorruption « n’ait pas initié une enquête sur cette affaire ». Concernant les marchands ambulants, Paul Bérenger se réjouit que ces derniers aient indiqué qu’ils n’avaient pas l’intention de revenir dans les rues de la capitale. Il déplore cependant « la façon de faire » des autorités, dont la police, et aussi le manque d’aménités dans les sites de relogement. Il accuse le Premier ministre d’avoir blessé ces marchands par certains propos tenus cette semaine.
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