Bruneau Laurette se lance dans un nouveau combat. Il s’est engagé à exercer des pressions auprès des autorités pour que les quelque 466 employés de la société de construction BCE Co. Ltd reçoivent le paiement de leurs indemnités de licenciement, équivalant à trois mois de salaire par année de service, tel que requis par le Redundancy Board. Bruneau Laurette a également critiqué le ministre du Travail, Soodesh Callichurn, lors d’une conférence de presse tenue samedi après-midi.
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« Nous demandons que les ex-travailleurs de la compagnie de construction BCE Co. Ltd reçoivent leurs indemnités de licenciement équivalentes à trois mois de salaire par année de service, comme le stipule le Redundancy Board. Il est important de souligner que la faillite de la société n’est pas due à la banque, mais plutôt à la décision du directeur et des actionnaires de fermer l’entreprise », dit-il. Selon lui, la liquidation de BCE Co. Ltd aurait été « programmée ». Ces employés, ajoute-t-il, ne réclament ni plus ni moins que le paiement de leurs temps de service. Selon lui, c’est un véritable drame humain qui est en train de se jouer. Bruneau Laurette déplore le « silence assourdissant et malsain du ministère du Travail ».
Jean-Marc, l’un des ex-employés de la compagnie, s’est exprimé lors de la conférence de presse. « Zot pa pe pey travayer. L’affaire a été portée en Cour suprême (NdlR : après l’affidavit des liquidateurs) et une ‘judicial review’ a été réclamée. La situation est difficile. Ena dimoun inn malad. Le Redundancy Board a émis un ordre stipulant clairement que les travailleurs de BCE Co. Ltd doivent être payés », a-t-il dit.
« C’est difficile de trouver du travail à l’âge où nous sommes arrivés. Inn met nou deor san nanye. Nou espere zot pran nou kont. Nou gagn seki nou merite », confie un autre employé de la compagnie. Ce dernier compte 32 ans de service au sein de la société de construction. « Nous réclamons notre dû », souligne-t-il.
« Bizin gete ki pou fer ar nou. Nou bizin viv. Zot pa pe pey nou… ar ki nou pou manze ? Je demande au gouvernement de considérer notre cas. La situation est en train de s’aggraver », avance un autre ex-employé.
« C’est facile de dire que les choses sont entre les mains des liquidateurs. Je demande aux actionnaires de la compagnie d’assumer leurs responsabilités envers les ex-employés. Veuillez trouver une formule pour honorer les trois mois de salaire par année de service de vos ex-employés, même si le paiement doit être effectué en trois reprises », fait ressortir Bruneau Laurette.
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