Relations industrielles - Beachcomber Catering : est-ce la fin des conflits avec les syndicats?

Beachcomber

Après son licenciement en janvier dernier, un employé de la Beachcomber Catering a finalement été réintégré au sein du groupe. L’employé affecté à la cuisine, avait été sanctionné sur la base de soupçon de vol. Une fois celle-ci levée, il a été muté à l'hôtel Shandrani du groupe Beachcomber.

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Ce membre du personnel est l’un des trois licenciés du groupe. Il avait été surpris avec deux paquets de bonbons que lui avait offerts une hôtesse. Selon le représentant syndical, Ivor Tan Yan, une telle sanction n'était pas justifiée. L’employé a finalement été réintégré cette semaine.

Selon Olivier Nirac, directeur de la compagnie, la direction a voulu lui donner « une nouvelle chance » et le but était aussi d’ « éviter des conflits ouverts avec le syndicat ».  Une manifestation avait été organisée devant l'hôtel Shandrani, il y a deux semaines. Le syndicat a brandi la menace d’autres actions syndicales face à des sanctions « injustifiées » prises contre les travailleurs.

Toutefois, deux autres cas attendent d'être réglés. Ivor Tan Yan estime qu'il s'agit d’une situation sortant de l'ordinaire qui prévaut au sein du groupe. « Le premier licenciement a touché un employé qui a fini sur un lit d'hôpital. On lui a demandé d’augmenter sa production, alors que le nombre de personnes au sein de son équipe avait drastiquement diminué.  Cette situation s'est soldée par un burnout. L'employé a piqué une crise sur son lieu de travail », souligne le syndicaliste. « Après son admission à l’hôpital, la compagnie lui a fait comprendre qu'il serait préférable qu’il démissionne en raison de son état de santé ». Au final, il a été sommé de partir avec des indemnités.

Dans l'autre cas, l'employé en question a passé plus de 25 ans au sein de la compagnie. Il a été sanctionné pour refus d’obéir à un ordre d’un supérieur. Ivor Tan Yan explique qu’on avait demandé à cet employé « de produire plus de 400 plats alors qu'il ne lui restait que 30 minutes pour terminer son service. Il a été sanctionné pour avoir failli d’exécuter un tel ordre. Il avait accepté, dans un premier temps, d'être rétrogradé de son poste mais s’est finalement ravisé. Il a contesté l’ordre de la direction. Au final, il a été sommé de partir », explique le syndicaliste.

Si la direction dit vouloir éviter des conflits ouverts, le syndicat souligne, lui, que la solution réside dans la justice qui doit prévaloir dans les cas « authentiques ».

 

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