Relancer le secteur - Bijouterie : les opérateurs tablent sur les marchés internationaux

Après plusieurs années de stabilité, une relance est attendue dans le secteur de la bijouterie en 2017. En fait, les orfèvres mauriciens sont nombreux à se diriger vers les marchés internationaux. Raison pour laquelle la demande pour le savoir-faire mauricien ne cesse de croître.

« Nous nous attendons à une forte croissance cette année à la suite des mesures prises ces derniers mois pour relancer les activités », fait ressortir Ailesh Cahoolessur, directeur de Coco d’Or Ltd. Il indique qu’il y a une grande demande pour les bijoux fabriqués à Maurice sur le marché international. « Grâce aux formations et à l’innovation, nous avons considérablement amélioré la qualité de nos produits. D’ailleurs, les bijoux mauriciens peuvent être comparés à ceux des grandes marques à l’étranger », poursuit-il.

Ailesh Cahoolessur exporte principalement vers la France et Dubayy. « Maintenant nous travaillons sur les commandes de l’Australie. Notre but est de trouver d’autres marchés. Nous ciblons déjà d’autres pays européens », confie le directeur de Coco d’Or Ltd. 

C’est la même stratégie que Mikado a adoptée pour 2017. « Notre ambition cette année est de consolider notre position sur les marchés à l’étranger. C’est pourquoi nous travaillons avec d’autres partenaires. Récemment, nous avons conclu un partenariat avec Jawhara, bijoutier dubaïote de renom. Désormais, nos produits seront distribués dans toutes les succursales de Jawhara à Dubayy », indique Rajen Chakowa, l’un des directeurs de la firme. 

Baisse des ventes

Si les opportunités à l’étranger sont énormes, les opérateurs avancent, eux, que le marché local demeure restreint. Chez Vinay Jewellery, à Mahébourg, une baisse d’environ 50 % a été constatée au niveau des ventes durant ces dernières années. « Je ne pense pas que la situation sur le marché local s’améliorera cette année », estime-t-il.

Ailesh Cahoolessur souligne que les bijoutiers mauriciens doivent continuellement investir dans le développement de nouveaux modèles et la formation pour survivre. « La bijouterie est un secteur qui doit suivre les tendances », conclut Rajen Chakowa.