De nouveaux incidents ont éclaté au siège du Rehabilitation Youth Centre de cité Barkly, dimanche. Sept jeunes filles sont accusées d’avoir malmené des surveillantes avant de vandaliser le mobilier.
L’incident a éclaté à l’heure du lock-up. Les adolescentes auraient saccagé la cuisine et se seraient emparées des uniformes des surveillantes. Du renfort policier a été sollicité afin de calmer les esprits.
Ce n'est pas la première fois que ce centre témoigne de ces scènes de violence. En maintes occasions, les policiers de la région ont dû intervenir pour ramener l’ordre. Cela après que des filles eurent semé le trouble sur place.
Danger
Les surveillantes disent travailler dans la crainte. « Nous travaillons dans un environnement très difficile. Il y a une menace permanente qui pèse sur nous. Notre vie est en danger », disent-elles. À la suite des incidents de dimanche, la direction a pris la décision d'envoyer une des meneuses présumées au Correctional Youth Centre. Les fauteuses de troubles sont souvent envoyées dans cette unité en guise de punition.Les pensionnaires
Le Rehabilitation Youth Centre, tombant sous l’égide du ministère de la Sécurité sociale, est destiné aux enfants jugés « beyond control ». C’est sur ordre de la Cour que ces mineures sont internées au RYC de Cité-Barkly. Il s’agit de jeunes filles qui ont eu des démêlés avec la police. Ce centre peut accueillir une trentaine de jeunes filles. Actuellement, 24 pensionnaires sont internées au Rehabilitation Youth Centre pour filles. Trois sont en détention préventive et quatre autres ont été transférées au Correctional Youth Centre.Théâtre de violences
Le Rehabilitation Youth Centre a, en plusieurs occasions, été le théâtre de scènes de violence. En août 2015, la Prison Security Squad a dû intervenir pour ramener l’ordre. Une vingtaine de filles se sont mises à saccager leur dortoir. Deux mois plus tôt, six filles se sont évadées de ce centre de réhabilitation. Dans certains cas, elles vont même jusqu’à avaler des morceaux de verre pour se faire admettre à l’hôpital, où il est plus facile pour elles de s'évader.Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !