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Regressive markup : les pharmaciens protestent

« Le Regressive markup sera un gros manque à gagner pour les pharmacies », avance Chetan Dookun, président de la Pharmaceutical Association of Mauritius.

Le « Regressive markup » concernant la vente des médicaments entre en vigueur le vendredi 12 mai. Et les pharmaciens annonceront des mesures pour exprimer leur mécontentement, ce jeudi 11 mai, lors d’une rencontre avec la presse.

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Diverses mesures ont été proposées, dont une grève. Mais l’arrêt de la vente des médicaments au détail comme le préconise la loi a obtenu la faveur des pharmaciens. Ils reverront les horaires d’ouverture de leur officine, afin de ne pas payer les frais d’heures supplémentaires. La possibilité d’ouvrir une demi-journée le samedi et de ne pas ouvrir le dimanche plane aussi dans l’air. Il se chuchote également que les paiements par carte ne seront plus acceptés, en raison de la commission qu’ils doivent payer.

« Le Regressive markup sera un gros manque à gagner pour les pharmacies », affirme Chetan Dookun, qui a été reconduit à la présidence de la Pharmaceutical Association of Mauritius. Les élections ont eu lieu en fin de soirée, le mardi 9 mai, et le bureau exécutif a été constitué et sera présenté ce jeudi. 

Selon le président, il était urgent de constituer rapidement le nouveau comité exécutif, en raison des affaires urgentes qu’il faut régler. Parmi celles-ci figurent les Consumer Protection (Pharmaceutical Products) (Maximum Mark-Up) Regulations 2023, qui entrent en vigueur le vendredi 12 mai. 

Ce nouveau règlement concerne huit des onze types de médicaments : les antiacides, les anticancéreux, les antidiabétiques, les antihypertenseurs, les médicaments biologiques, les médicaments cardiovasculaires, les inhalateurs et les vaccins. Le quantum accordé varie de 26 % à 35 % en fonction de la valeur du produit.

 

 

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