Faits Divers

Règlement de comptes : un jardinier agressé et menacé de mort

Un jardinier de 33 ans, un habitant de Cotteau-Raffin, a été agressé par deux individus, à Petite-Rivière-Noire, samedi après-midi. Il allègue que les deux personnes l’accusent d’avoir volé leurs plants de cannabis et une somme de Rs 150 000. Une déposition a été consignée au poste de police de Rivière-Noire. Le plaignant dit craindre pour sa sécurité.

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Nicolas (prénom fictif), père de famille, se trouvait chez lui, samedi, quand aux alentours de 14 heures, il a reçu un appel. Un individu que nous prénommerons Christopher lui a téléphoné sur son cellulaire. « Vinn zwen mwa Ti-Rivier, nou bizin koze. Ena enn problem. » Tels seraient les propos de Christopher à Nicolas. Croyant que Christopher a eu des problèmes, Nicolas s’est rendu à Petite-Rivière-Noire.

« Sur place, j’ai rencontré Christopher et son ami. Ils m'accusent de vol de cannabis. En outre, ils allèguent que je leur ai volé leur argent, soit Rs 150 000. Or, j’ignore tout ce qu’ils débitaient. Je leur ai fait comprendre qu’ils se trompent de personne », explique Nicolas dans sa déposition. Christopher et son ami l’auraient projeté au sol et agressé à coups de poings, dit-il. Voyant que le jardinier se faisait agresser par Christopher et son ami, les membres du public ont volé au secours de Nicolas. Quant aux deux agresseurs, ils ont pris la poudre d’escampette. Grièvement blessé, celui-ci s’est rendu au centre de santé de Rivière-Noire, avant d’être transféré à l’hôpital Victoria de Candos. Après avoir reçu les premiers soins, il est rentré chez lui.

Vers 16 h 45, Nicolas explique aux enquêteurs que Christopher l’aurait appelé à nouveau. Il lui aurait proféré des menaces de mort. Aux enquêteurs, il dira aussi que son agresseur l’aurait intimidé de violer sa femme et ses enfants. Contacté, Nicolas dit avoir frôlé la mort. « J’aurais pu mourir si des membres du public n’étaient intervenu à temps. Je les remercie. Lorsque Christopher et son ami se sont acharnés sur moi, j’étais effrayé. Je les ai suppliés à maintes reprises de me laisser partir, car j’ignore tout de cette affaire. Heureusement que mes agresseurs n’étaient pas armés. »

Et Nicolas d’ajouter qu’il vit dans l’inquiétude. « Depuis cette agression, je crains pour ma sécurité de peur que Christopher ne mette ses paroles à exécution. » Son épouse ne cache pas sa colère. « Nicolas a vécu un véritable calvaire. Li finn soke ek li per pou sorti. » Quant aux deux agresseurs de Nicolas, ils sont activement recherchés par la police.

 

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