Son fils a déjà payé Rs 400 000 pour le séjour de sa mère dans une clinique privée. Cependant, l’établissement hospitalier lui réclame quelque Rs 500 000 additionnelles pour un séjour prolongé dans l’Intensive Care Unit (ICU). Le fils refuse de payer, car il estime qu’il y a eu «négligence» de la clinique.
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Alexander S., 43 ans, un résidant de Rose-Hill, est le fils de Margaret, 69 ans, admise dans une clinique privée depuis plus d’un mois. La famille d’origine modeste se plaint que les frais de la clinique remontent maintenant à presque Rs 1 million. Au fait, la clinique lui réclame encore quelque Rs 500 000 pour séjour prolongé alors qu’il a déjà payé quelque Rs 400 000 depuis que sa mère est admise dans cet établissement.
Pour quelle raison le fils refuse de payer les Rs 500 000 additionnelles que lui réclame la clinique ? La raison qu’avance Alexander S. est que sa mère a dû prolonger son séjour à la clinique car il y a eu négligence. Sa mère Margaret, 69 ans, a été admise dans cette clinique le 17 octobre dernier. Son fils rapporte que sa mère est tombée de son lit trois ou quatre jours après son admission et elle est blessée. Raison : faute de barrière sur les deux côtés du lit. « Une autre fois, dit-il, l’infirmière a oublié de lui mettre son masque à oxygène et elle a failli mourir. On nous a même annoncé son décès. » Alexander estime que c’est très grave d’annoncer le décès d’une patiente aux membres de sa famille sans vraiment vérifier.
Pour toutes ces causes de négligence, Alexander précise que sa mère a dû passer deux semaines en ICU. « Passer une nuit dans une chambre ordinaire à la clinique revient à Rs 6 000. Et les frais d’admission en salle de soins intensifs sont très chers », poursuit-il. Il ajoute qu’on lui a même réclamé Rs 17 000 rien que pour un seul examen effectué par un médecin de la clinique. Au final, le séjour de Margaret aura donc coûté près de Rs 1 million à la famille. « Nous sommes une famille modeste. Où allons-nous trouver autant d’argent ? » se plaint Alexander.
D’ailleurs, il tient à préciser que sa mère marchait normalement le jour qu’elle est rentrée en clinique, lieu qu’elle a l’habitude de fréquenter. « Il y a des caméras partout. Pourquoi ne visionnent-ils pas les images ? D’ailleurs, nous leur avons exigé les images le jour de son arrivée, mais ils ont refusé », déclare-t-il.
Réponse de la clinique
Suite à une conversation téléphonique de la rédaction au directeur de la clinique, ce dernier a confirmé par courriel « d’être actuellement face à un cas de facture impayée concernant une patiente hospitalisée au sein de son établissement depuis octobre 2019 et qui continue à recevoir le traitement et les soins appropriés compte tenu de son état ». Il a ajouté cependant que « la santé du patient reste la priorité de l’établissement hospitalier. La clinique a initié une enquête afin de faire la lumière sur toute cette situation. Toutefois, elle se réserve le droit d’entamer des poursuites judiciaires ».
Sollicité pour un point de vue légal sur ce délicat problème, Me Bala Mukan a déclaré que la famille peut porter plainte contre la clinique si seulement elle arrive à prouver que l’état de santé de la dame s’est dégradé après son admission à la clinique.
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