Des employeurs du secteur privé, surtout dans les centres d’appels, auraient refusé de laisser partir leurs employés mercredi 10 février après la décision du National Disaster Risk and Management Committee demandant aux employeurs d’autoriser leurs employés à rentrer chez eux plus tôt par mesure de sécurité, alors que des pluies torrentielles frappaient le pays.
Le gouvernement a autorisé les fonctionnaires à renter chez eux à partir de 11 heures. Alors que dans le privé, certains patrons se sont montrés récalcitrants. Ont-ils le droit d’agir de la sorte ?
Le ministre du Travail Soodesh Callichurn le concède : aucune loi n’oblige un employeur du secteur privé à cesser les activités de son entreprise en cas de pluies torrentielles, explique-t-il. Il faudra amender les lois pour que cela devienne possible.
Pradeep Dursun, Chief Operating Officer de Business Mauritius, estime lui que dans de telles circonstances le secteur privé ne peut que lancer un appel à la compréhension et à la bonne volonté des patrons.
Mais le négociateur syndical Ashok Subron a une autre lecture de la situation. Il est d’avis qu’il est possible pour un ministre d’émettre un règlement, même en l’absence d’une loi, afin de rendre obligatoire une décision du gouvernement.
Compte-rendu Humaira Ali
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