Après plusieurs semaines de spéculations, le gouvernement a finalement rendu public ses propositions sur la réforme électorale, vendredi, lors d’une conférence de presse. Zoom sur les recommandations proposées.
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- Trois candidats au lieu de deux à Rodrigues.
- 12 élus à travers la représentation proportion-nelle. Il faudra toutefois qu’un parti politique obtienne 10 % de votes aux élections générales afin d’y être éligible. La commission électorale allouera ces sièges à partir d’une liste de 24 candidats soumise par les partis politique avant la tenue des élections générales. De plus, un candidat qui se trouve sur la liste de proportionnelle ne pourra en même temps être candidat dans une circonscription.
- Élimination de la déclaration ethnique pour tout candidat prenant part aux élections.
- Allocation de 6 à 10 sièges pour rétablir la majorité obtenue par le parti ou l’alliance qui gagne et pour éliminer le Best Loser System. Le nombre de sièges sera décidé par la commission électorale, mais le choix de la personne qui entrera au Parlement sera déterminé par les leaders politiques.
- Les listes des candidats à l’élection directe, aussi bien que les listes pour la proportionnelle, devront contenir au moins un tiers de femmes au niveau national.
- Une loi anti-transfuges. Quand un membre du Parlement, élu à la proportionnelle ou occupant un Best Loser Seat, démissionne de son parti, son siège sera déclaré vacant. Toutefois, cinq élus d’un même parti ou d’une alliance pourront conserver leurs postes de députés, s’ils venaient à former un groupe et ainsi démissionner ensemble. Finalement, si un parti politique décide d’entrer en alliance avec un autre parti et si des élus sont en désaccord et décident de fonctionner comme un groupe séparé, ils ne perdront pas leurs sièges.
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