Pooja caressait le rêve de devenir policière. Mais celui-ci s’est écroulé le jour où on lui a annoncé qu’elle était atteinte de la syphilis. Sauf que ce diagnostic était mauvais.
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Pooja, 20 ans, aura vécu le moment le plus traumatisant de sa vie. Après avoir postulé pour un poste de Woman Police Constable, l’habitante des Plaines-Wilhems a été avisée par un préposé du Medical Board qu’elle était disqualifiée pour cause de maladie. On l’a aussi informée qu’elle devrait se présenter à la Skin Unit de l’hôpital Victoria de Candos pour subir des tests de VDRL+ (Venereal Disease Research Laboratory) en vue d’établir si elle est atteinte d’une maladie sexuellement transmissible. Ce qui lui ôtait toutes ses chances de pouvoir faire son entrée dans la force policière.
Pourtant, Pooja se porte bien. Elle n’est pas atteinte de la maladie sexuellement transmissible mentionnée, comme le confirmera un test sanguin qu’elle a subi au laboratoire médical Green Cross.
De tout temps, Pooja a voulu devenir policière. Après avoir brillamment passé le cap du Higher School Certificate, il fallait penser à décrocher un job. L’occasion s’est présentée avec un appel à candidatures lancée en février dernier par la Public Service Commission et la Disciplined Forces Service Commission en février dernier.
Plusieurs examens
Après avoir fait acte de candidature, Pooja a été appelée à passer les différentes étapes nécessaires pour sa qualification. Finalement elle a reçu une autre lettre l’invitant à se présenter le 22 mai dernier, à 8 heures, à l’Unsorted Outpatient Department de l’hôpital Victoria pour passer des examens médicaux.
Le jour du rendez-vous, on lui a fait une prise de sang. Elle a été invitée à recueillir ses résultats le 14 juin. Le jour venu, le médecin qui l’a reçue lui a demandé si elle avait un problème de peau. Pooja a répondu par la négative. Le médecin a ensuite voulu savoir si elle était sexuellement active. Nouvelle réponse négative de la part de la jeune femme. « C’est alors que j’ai été informée que, selon le rapport du test sanguin, on m’a diagnostiqué une maladie sexuellement transmissible. De plus, on m’a dit que j’étais disqualifiée pour le poste de policière », raconte Pooja.
Le même jour en sortant de l’hôpital, elle a décidé de se rendre à une pharmacie pour demander conseil, car il n’y avait aucune raison pour qu’elle ait contracté une maladie aussi grave. Là, on lui a conseillé d’aller dans un laboratoire privé. C’est ce qu’elle a fait. Les résultats lui sont parvenus le même jour et comme attendu, ils étaient négatifs.
C’est à ce moment-là seulement que la jeune fille s’est confiée à ses parents. Accompagnée de sa mère, elle s’est rendue à l’hôpital. Dans un premier temps, l’infirmière de service, qui la recevait seule dans un cabinet, lui a dit que l’hôpital n’avait pu se tromper. Pooja lui a alors montré le rapport du laboratoire privé stipulant qu’elle n’était pas porteuse de la maladie qui lui avait été attribuée.
Sur son insistance, on lui a fait un nouveau prélèvement sanguin. Peu de temps après, elle a récupéré les résultats. Ce nouveau test confirmera le résultat du laboratoire privé. Pooja ne souffre d’aucune maladie sexuellement transmissible.
À l’hôpital, on a jeté le blâme sur les appareils. Il s’agit pour Pooja maintenant de rattraper le temps perdu et de tenter sa chance. L’attaché de presse du ministère de la Santé a conseillé à la jeune femme de tout raconter dans une lettre qu’elle devra adresser au ministère.
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