Le recrutement d’un ancien haut cadre du Rabindranath Tagore Institute (RTI), sous contrat temporaire, provoque des grincements de dents. Une correspondance a été envoyée à la Financial Crimes Commission pour « dénoncer » ce recrutement. Mais ces dénonciations ne sont pas au goût de la direction du Mahatma Gandhi Institute (MGI), l’organisme qui gère le RTI. Des employés, fait-on comprendre, ont été convoqués mardi et risquent d’être transférés.
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Ce recrutement, intervenu sous l’Emergency Procurement fait sourciller. L’ancien haut cadre du RTI a récemment été recruté pour une durée de six mois afin de « poursuivre et compléter deux projets ». « Le haut cadre a pris sa retraite à l’âge de 65 ans, mais semble toujours fortement attaché à l’institution », fait-on comprendre. Selon notre source, le principal concerné a obtenu un contrat de six mois, avec une rémunération mensuelle d’un peu plus de Rs 80 000.
« Le contrat, qui a pris fin il y a quelques mois, n’a produit aucun résultat tangible, mais a néanmoins été renouvelé pour six mois supplémentaires avec la même rémunération », souligne-t-on. Selon le contrat, l’homme perçoit un salaire mensuel d’un peu plus de Rs 60 000 « plus salary compensation at the approved rates ». Il touche également une allocation d’un peu plus de Rs 10 000 pour le transport.
La direction du MGI a été mise au courant de ces dénonciations en début de semaine, mais il y eu un revirement de situation. Des employés ont été convoqués d’urgence pour des explications. Ils auraient reçu des « menaces » de la direction pour avoir « fuité » des éléments d’information relatifs au recrutement de l’ex-haut cadre. Le ministère de l’Éducation pourrait également être mis au courant de la situation et des « sanctions » sont à prévoir contre les dénonciateurs.
« Mais plusieurs questions demeurent sans réponse. Pourquoi l’ex-haut cadre a-t-il été recruté et non un autre individu ? Si cette mission est réellement urgente, pourquoi le RTI ne procède-t-il pas à un recrutement permanent ? » se demande l’informateur.
Le directeur du MGI, Raj Rampertab, a été sollicité au téléphone pour des éclaircissements par rapport au recrutement de l’ex-haut cadre. Il a demandé « un peu de temps » pour étudier le cas. Mais à mercredi après-midi, la démarche de la rédaction n’avait toujours pas abouti. Il a par ailleurs été sollicité à trois reprises au téléphone, mais en vain.
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