Reconstitution du meurtre de Goodlands : Vinay Jugroop tué pour s’être mêlé à une bagarre entre père et fils

Une semaine après le drame qui s’est joué à cité EDC de Petit-Raffray, à Goodlands, où Vinay Jugroop avait été mortellement agressé, les meurtriers présumés ont été conduits sur le lieu du crime. Yudish Foolchand (18 ans) et son oncle Kiran Foolchand (30 ans) ont expliqué en détails les circonstances de ce  meurtre. Le jeune Yudish s’était bagarré avec son père un peu plus tôt ce jour-là et la victime lui reprochait son comportement.

Entendu par la Criminal Investigation Division (CID), Deepak, le père de Yudish Foolchand, a expliqué qu’il descendait quelques verres d’alcool en compagnie de son fils. « Mon fils m’a dit qu’il n’avait pas d’argent sur lui et d’aller prendre une bouteille de rhum. J’avais Rs 1 000 et j’en ai achetée une.

La bouteille terminée, il m’a dit d’acheter une autre. Je lui ai dit que je n’avais plus d’argent. Il a alors sorti un billet de Rs 500 de sa poche alors que plus tôt, il avait prétendu qu’il n’avait pas d’argent. Nous nous sommes disputés. Il m’a roué de coups », a-t-il relaté à l’inspecteur Gungah et ses hommes. Blessé au visage, le papa a dû se rendre à l’hôpital du Nord pour des soins. 

C’est pendant son absence que l’agression mortelle de Vinay Jugroop a eu lieu. Yudish Foolchand, accompagné par des limiers de la CID de Goodlands a été le premier à participer à la reconstitution des faits mercredi. Dans un premier temps, ce dernier a indiqué où il se trouvait quand il a eu une prise de bec avec la victime. Aux enquêteurs, il a déclaré qu’il était à la maison lorsque Vinay Jugroop s’est pointé. 

« Linn  pran enn dibwa linn dir mwa pa batt mo papa », a expliqué Yudish Foolchand aux policiers. Il a dit s’être aussitôt rendu chez lui pour chercher un rondin et revenir vers la maison de Vinay. La situation a dégénéré. « Monn tapp li lor so latet isi », en indiquant l’endroit où la victime s’est écroulée.

Dans la seconde partie de l’exercice, l’oncle Kiran Foolchand a expliqué qu’il n’a pas agressé Vinay. « Mo neve ti pe gayn enn diskisyon ek Vinay. Zot inn laguerr. Monn al pou mo separe. Mo neve inn batt Vinay lor so latet », a-t-il précisé aux enquêteurs.

Il a indiqué où il se tenait au moment de l’agression. Et d’ajouter qu’il s’est approché de son neveu alors que la victime était au sol. Des proches de la victime sont arrivés. « Monn al lakaz monn pran enn kouto monn menass Vinay so kousin », a-t-il soutenu. 

Forte escorte policière

Après la reconstitution des faits qui s’est déroulée en présence des effectifs de différentes unités de la police, les suspects ont été reconduits en cellule policière.

Le dimanche 15 avril, à la suite de cette agression, Vinay Jugroop avait été admis à l’unité de soins intensifs. Mais il a poussé son dernier soupir au bout de trois jours. L’autopsie avait conclu qu’il a succombé à une fracture du crâne. Neveu et oncle sont provisoirement accusés de meurtre. L’enquête placée sous la supervision du CI Fowdur se poursuit.