Faits Divers

Reconnu coupable de bigamie: Rs 10 000 d’amende pour avoir juré un faux affidavit

Robert Frederic Bon Werner lors d’une comparution en cour.
Robert Frederic Bon Werner a obtenu la liberté surveillée contre une caution de bonne conduite et une amende. Ce ressortissant franco-suisse, habitant à Albion, a été jugé coupable de bigamie et d’avoir juré un faux affidavit. Robert Frederic Bon Werner, un ressortissant franco-suisse de 45 ans, résidant à Albion, a été jugé coupable, en cour intermédiaire, de bigamie et d’avoir juré un faux affidavit. Il a obtenu, le jeudi 7 avril, la liberté conditionnelle et a écopé d’une amende de Rs 10 000 à l’issue du procès. Ce bijoutier étranger a été trouvé coupable d’avoir contracté un mariage, le 22 juillet 2010, au bureau de l’état civil, alors qu’il était toujours marié à une autre Mauricienne. Sous la deuxième charge, il a juré un affidavit, le 9 juillet 2010, pour affirmer que son premier mariage était dissous. Robert Frederic Bon Werner avait plaidé coupable sous les deux charges retenues contre lui.

« Méprise »

Le magistrat Raj Seebaluck lui a accordé la liberté conditionnelle contre une caution de Rs 25 000 sous la charge de bigamie. Le quadragénaire s’est aussi engagé à ne pas commettre de délit durant les deux prochaines années, au risque de se voir purger une peine d’un an de prison. Pour avoir juré un faux affidavit, il a écopé d’une amende de Rs 10 000. C’est en décembre 2005 que Robert Bon Werner Frederic rencontre sa première femme, une coiffeuse de Flic-en-Flac, âgée de 34 ans. Quelque temps après, tous deux s’installent en France où ils se marient civilement, en mai 2006. Mais leur couple commence à battre de l’aile. La jeune femme décide alors de rentrer à Maurice. En janvier 2007, elle entame les procédures du divorce. Robert Bon Werner accepte de divorcer et déclare qu’il contribuera pour moitié aux dépenses liées aux procédures. Dans sa déposition à la police, l’étranger affirme qu’il n’a pas reçu de convocation, alors que les procédures du divorce se déroulaient en cour. Entre-temps, en janvier 2008, il rencontre une femme de 22 ans, habitant Mont-Roches. Ils décident de vivre ensemble. Selon le Franco-Suisse, sa première femme l’aurait dénoncé au bureau de l’immigration pour le faire expulser de Maurice. Elle lui aurait dit que leur divorce avait été prononcé en juin 2008 et qu’il était en situation irrégulière à Maurice. Robert Frederic Bon Werner quitte ensuite le pays pour la France. Sa deuxième compagne tombe, elle, enceinte. Robert Frederic Bon Werner rentre à Maurice en juin 2010, muni d’un visa touristique. Sa compagne accouche d’une petite fille. Il décide de l’épouser pour rester auprès de sa fille. L’étranger se croit dans la légalité. Il a affirmé qu’il croyait son divorce prononcé et qu’il pouvait contracter une autre union. Ce qui n’était pas le cas. En juin 2012, il se sépare de sa deuxième femme. Il apprend que son premier mariage n’a jamais été dissous et qu’il était dans l’illégalité. Le ressortissant étranger était défendu par Me Jean-Claude Bibi. En cour, l’accusé a déclaré que « c’était une méprise » de sa part.
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