Réclamations de la MRA : un pédagogue à la retraite dans la tourmente 

Un ancien Principal Senior Inspector du ministère de l’Éducation est traqué par la Mauritius Revenue Authority (MRA). Le Dr Teebaye Moradhun est à la retraite, pourtant on lui réclame le paiement d’une  taxe en tant que propriétaire d’une Petite et moyenne entreprise (PME). 

Le pédagogue a pris sa retraite en février 2012 et, en avril 2013, il a été appelé par le ministre de l’Éducation d’alors, Vasant Bunwaree, pour revoir la pédagogie de l’enseignement des mathématiques dans les collèges, car le taux de faillite pour le premier trimestre était inquiétant. Suite à la réussite du système, le ministère lui a suggéré de rester comme consultant et, en 2014, il devait accepter de rester mais à  condition qu’il passe par la procédure « procurement and supply». Il obtient le contrat d’un an renouvelable chaque année. 

C’est lorsqu’il réclame son dû que la mésaventure démarre, la MRA lui a réclamé Rs 59 000 sur le montant qu’il a reçu. Il est parti voir le ministère pour clarifier les choses et on lui a remis des documents. En début 2019, il trouve un accord avec la MRA pour payer Rs 25 000, chose qu’il accepte, sauf qu’au moment de payer on lui réclame Rs 33 000. Il refuse, en invoquant que lorsque le ministère lui a versé son salaire, la taxe y avait été déjà déduite.

Or, le 29 septembre dernier, il a payé Rs 14 260 à la MRA, une semaine après on lui dit qu’il y a eu une erreur et qu’il devra verser Rs 5000 de plus, même si la date pour le paiement est dépassée. Il s’y rend pour payer les Rs 5000. Toutefois, le Dr Teebaye Moradhun reçoit une lettre en date du 17 octobre lui réclamant des explications, car il n’a pas déclaré ses revenus et la TVA concernant une PME qu’il gère. « Je n’ai pas de PME, je ne suis pas un businessman et je suis à la retraite», nous a fait comprendre le Dr Teebaye Moradhun. 

Contacté, un officier de la MRA a fait comprendre que la plainte sera examinée et traitée mais que les dossiers concernant un client sont confidentiels et ne peuvent être divulgués à la presse. 

Le pédagogue attend de trouver une solution et veut comprendre d’où viendrait, selon lui, la confusion.