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Réclamation de Rs 500 000 de dommages : il poursuit un supermarché et le vigile pour «abus et faute»

Tribunal de Curepipe. Un habitant d'Henrietta a été disculpé pour escroquerie par le tribunal de Curepipe.

Le vigile d’un supermarché à Phœnix le soupçonnait de n’avoir pas payé certains articles en 2013. Après cette allégation, ce client a été arrêté par la police et a été poursuivi sous deux accusations d’escroquerie en cour de Curepipe. Il a été disculpé et réclame désormais Rs 500 000 de dommages au supermarché et au vigile.

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L’existence paisible.de cet habitant de Henrietta a viré au cauchemar à la suite de cet incident qui a eu lieu le 26 janvier 2013 dans un supermarché de Phœnix. Il tente de se remettre graduellement. Aujourd’hui, ce trentenaire ne compte pas baisser les bras. Ainsi, il réclame Rs 500 000 de dommages contre le supermarché et le vigile devant la cour civile intermédiaire. L’affaire sera appelée  pour la première fois, le 26 novembre 2018. Le plaignant a retenu les services de l’avocat Neeven Moonesamy et de l’avoué Kaviraj Bokhoree.

L’homme soutient, dans sa plainte, que le 26 janvier 2013, il faisait ses courses au supermarché de Phœnix. Ses achats effectués, il s’est rendu à la caisse pour régler les articles en sa possession.

Après avoir payé, il avait en sa possession deux reçus, l’un pour la somme de Rs 557,45 et l’autre de Rs 315,93. Alors qu’il quittait le supermarché, il a été accosté par un vigile du supermarché qui lui reprochait de n’avoir pas payé certains articles.

« Fausses allégations »

Le plaignant indique que les allégations portées contre lui par le vigile étaient « fausses et mensongères ». Le vigile a ensuite saisi son sac et l’a emmené vers une salle avant de lui demander d’attendre.

« Ce jour-là, le vigile s’est montré agressif envers moi et m’a ordonné de lui remettre mes reçus. J’ai refusé. Des policiers du poste de police de Phœnix ont été mandés sur place et m’ont demandé de les accompagner à leur poste. »

Le trentenaire dit avoir passé une nuit au poste de Phœnix et le lendemain, 27 janvier 2013, il a été traduit en cour de Curepipe pour répondre d’une accusation provisoire avant d’être remis en liberté provisoire.

L’habitant d’Henrietta affirme avoir fait l’objet de deux accusations d’escroquerie devant le tribunal de Curepipe. « Je suis une personne invalide et je ne jouis pas d’une bonne santé. En dépit de cela, j’ai dû me présenter à maintes reprises en cour de Curepipe jusqu’à ce que le procès soit entendu sur le fond. »

Le plaignant assure que cette affaire lui a causé d’énormes préjudices et qu’il s’est senti humilié auprès de ses proches.

Le tribunal de Curepipe a prononcé son jugement. Il a conclu que la poursuite n’a pu établir les accusations portées contre le plaignant et l’a disculpé : « The prosecution having failed to prove his case beyond reasonable doubt, the case against the accused is dismissed on both counts. »

Le trentenaire a toujours clamé son innocence et qu’il n’a commis aucun mal. Il estime que les faits et gestes du vigile à son encontre constituent un abus et une faute et lui ont causé d’énormes torts et préjudices. Il estime ces dommages à Rs 500 000. Somme qu’il réclame conjointement au supermarché et au vigile.

 

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