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Réclamation de Rs 100 milliards : Dawood Rawat réfute la démarche de trois firmes internationales

Dawood Rawat réclame Rs 100 milliards pour le démantèlement du groupe BAI.

L’homme d’affaires Dawood Rawat insiste sur la responsabilité de trois firmes internationales dans le démantèlement du groupe BAI. C’est dans un affidavit déposé le lundi 29 septembre 2025 devant la Cour suprême dans le cadre de procédures connexes introduites par les trois firmes internationales. Elles sont, PricewaterhouseCoopers International Ltd, Grant Thornton International Ltd et Brussels Worldwide Services BV.

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Ces firmes contestent leur citation à comparaître dans la plainte en réclamation de Rs 100 milliards logée par Dawood Ajum Rawat contre elles, plusieurs anciens dirigeants politiques et des organismes financiers.
À l’appel de l’affaire, devant la cheffe juge Bibi Rehana Mungly-Gulbul, Dawood Rawat a produit un nouvel affidavit, juré par l’intermédiaire de sa fille, Laina Rawat, agissant comme mandataire. 

Cet affidavit fait suite à une décision rendue le 12 septembre 2025, dans laquelle la cheffe juge a rejeté la motion de Dawood Rawat pour que les trois firmes internationales déposent chacune une garantie de 100 000 dollars américains – soit un total d’environ Rs 13,8 millions – avant de pouvoir poursuivre leur contestation. 

Dawood Rawat indique que les trois firmes internationales doivent chacune déposer cette garantie afin de couvrir d’éventuels coûts si jamais elles devaient perdre leurs cas au bout du compte.

Dawood Rawat rejette les arguments déposés plus tôt par les trois firmes, notamment un affidavit juré à Washington par PricewaterhouseCoopers International Ltd et un autre soumis par Brussels Worldwide Services BV. Selon lui, ces structures internationales exercent un « contrôle direct » sur leurs membres locaux, qu’il s’agisse de PwC Maurice, BDO & Co Ltd ou Grant Thornton Maurice.

Il appuie son propos sur les rapports de transparence publiés par ces réseaux mondiaux, dans lesquels il est mentionné qu’ils « opèrent comme une seule organisation » et imposent à leurs membres des obligations uniformes. Pour Dawood Rawat, les agissements reprochés à des responsables locaux – tels qu’Andre Bonieux, Mushtaq Oosman et Yogesh Rai Basgeet – doivent aussi engager la responsabilité des entités internationales. « PwC ne peut se dissocier de la conduite de sa filiale locale », insiste-t-il.

Cette procédure est liée à la réclamation de Rs 100 milliards engagée par l’homme d’affaires contre ces firmes internationales et contre plusieurs personnalités politiques, dont Pravind Kumar Jugnauth, Vishnu Lutchmeenaraidoo et Roshi Bhadain, entre autres. Il avance qu’il a subi un préjudice en tant que bénéficiaire ultime du groupe BAI après son démantèlement en 2015. La cheffe juge a renvoyé les trois affaires au 27 octobre 2025.

 

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