Firoza*, qui se disait être victime de violence conjugale, a essuyé un revers en cour intermédiaire. Alors qu’elle intentait un procès à son ex-époux réclamant des dommages de Rs 450 000 pour préjudices subis, sa demande a été rejetée. Tout remonte au 4 novembre 2012, date à laquelle Firoza et Aslam* se sont mariés religieusement. Selon la jeune femme, il était convenu qu’ils se marient civilement par la suite.
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Or, soutient-elle, une semaine après le mariage, sa belle-mère lui a fait des reproches à l’effet que son père ne lui a pas donné suffisamment de bijoux. De plus, Firoza affirme que son ex-époux a exigé que son père lui cède la part de terrain qui devait lui revenir.
Le père de Firoza a refusé. La jeune femme affirme que c’est à ce moment-là qu’elle a été brutalisée par son époux. Le 23 décembre 2013, alors qu’elle se trouvait chez des proches à Médine-Camp-de-Masque, les parents d’Aslam lui ont dit de ne plus revenir à la maison.
Selon Firoza, Aslam lui a même fait parvenir des documents relatifs à leur divorce le 11 février 2014. La jeune femme dit avoir sollicité l’institution responsable des mariages religieux à Maurice sans pour autant parvenir à sauver son mariage. Elle a donc décidé de réclamer des dommages de Rs 450 000 pour la violence que son ex-époux lui aurait fait subir.
Aslam a, pour sa part, déclaré que c’est Firoza qui a délaissé le toit conjugal. Il a ajouté qu’ils n’ont pas vécu comme « mari et femme » après leur mariage. Après avoir écouté les deux parties, la Cour a conclu que le témoignage de Firoza ne soutient pas les allégations formulées dans sa plainte. La Cour estime qu’elle n’a pu répondre à certaines questions pertinentes lors du procès. * Les prénoms ont été modifiés.
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