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Recherche de paternité : la Cour suprême met son jugement en délibéré

Cour suprême Sarah (prénom modifié) a saisi la Cour suprême après que son ex-petit ami dit ne pas être le père de son enfant.

Les années passent et se ressemblent pour cet enfant de 10 ans. Il compte sur la diligence de la Cour suprême pour savoir si Sachin (prénom modifié) est bel et bien son père. Sa mère a déposé une action en recherche de paternité. La Cour a mis son jugement en délibéré après que le procès eut pris fin le mercredi 16 mai.

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À10 ans, il ignore toujours qui est son père biologique. Du moins, celui qu’il croit être son géniteur le nie catégoriquement. D’où la démarche de sa mère Sarah (prénom modifié) de saisir la Cour suprême.

Sarah et Sachin se sont rencontrés en 2008. Il était receveur et elle était passagère. Une histoire dont le début ressemble à un film romantique, mais qui a connu un dénouement spectaculaire pour finalement se terminer en un drame. Une histoire où se mêlent sexe, amour et mensonges.

Sarah affirme que Sachin et elle se rendaient chaque semaine dans un pensionnat pour avoir des relations sexuelles jusqu’au jour où l’inévitable s’est produit. Elle est tombée enceinte. Selon Sarah, la venue prochaine d’un enfant a cimenté leur relation et ils songeaient même au mariage. Mais le mariage, Sarah ne l’a vu que dans les songes.

La jeune femme soutient que Sachin a développé une aversion à son égard depuis qu’il a reçu un appel de son ancien petit ami. Depuis, chacun s’accuse mutuellement d’avoir menti à l’autre. Le divorce est consommé avant même le mariage.

Sachin a refusé de se soumettre à un test ADN « par principe », malgré un ordre de la cour à cet effet. Son avocat, Arun Kutwaroo, fait ressortir que Sarah n’a pu verser de preuves au dossier à charge pour soutenir les arguments avancés dans sa plainte.

L’avocate de Sarah, Shadmeenee Mootien-Rogbeer, fait ressortir que le refus de Sachin de se soumettre à un test ADN constitue un aveu implicite. Elle a notamment souligné que le juge du fond peut conclure, sur la base de ce refus, que Sachin est bien le père de l’enfant.

 

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