Des officiers du département d’entomologie du ministère de l’Agro-industrie ont été appelés à intervenir en urgence dans l’entrepôt de la State Trading Corporation. Raison : des employés de l’organisme ont découvert que des sachets de riz de 25 kg étaient infestés de charançons, appelés « gon ». Les récentes intempéries y seraient pour quelque chose.
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L’entrepôt de la State Trading Corporation (STC), situé dans la zone portuaire, n’a pas été épargné par les récentes intempéries. D’importants dégâts sont à déplorer. Ce n’est pas tout. Des employés ont découvert la présence de charançons, appelés « gon » dans le jargon local, dans des sachets de riz de 25 kg qui y sont stockés. C’était il y a environ trois semaines.
La direction de la STC a été alertée. Elle a, à son tour, sollicité le département d’entomologie du ministère de l’Agro-industrie pour qu’il intervienne. Des officiers se sont rendus sur place. Ils ont recommandé une désinfection complète de l’entrepôt et le traitement des sachets de riz infestés de « gon » pour garantir la sécurité des consommateurs. Les officiers de la STC et ceux du ministère ont collaboré pour mener à bien l’opération.
Cependant, une question reste en suspens : comment ces sachets de riz se sont-ils retrouvés infestés de charançons ? Selon une source proche du dossier, les volets roulants, qui sont restés fermés plusieurs jours durant après les récentes intempéries, pourraient être à l’origine du problème.
Comestible
Sollicitée au téléphone pour une réaction, la STC a confirmé que du riz de son stock a été infesté par des « gon ». Mais elle est restée évasive sur le nombre de sachets. « Nous avons 200 000 sachets de riz en stock. Cela ne signifie pas qu’ils ont tous été affectés », a-t-elle fait comprendre.
Elle a précisé qu’il n’y a eu aucun inventaire. « Nous avons suivi les recommandations du département d’entomologie du ministère de l’Agro-industrie. L’entrepôt a été désinfecté et les sachets de riz ont été traités. Aucun n’a été jeté. » Quand le ministère est-il intervenu ? La STC est restée évasive sur la question.
Mais se voulant rassurante, elle a indiqué que « le riz est comestible. Au cas contraire. Le ministère de l’Agro-industrie n’aurait pas émis de certification autorisant la commercialisation du riz. Il est bon de noter que nous ne commercialisons aucun riz non comestible ».
La STC a ajouté qu’elle élabore plusieurs mesures pour éviter qu’une telle situation ne se reproduise. L’option de mieux répartir les cargaisons pour réduire les risques est étudiée. « D’autres mesures seront prises en temps voulu. »
Après avoir mené son enquête, Le Défi Quotidien a découvert que ce n’est pas la première fois que des sachets de riz sont infestés de charançons. La dernière fois qu’un tel incident se serait produit remonterait à environ trois ans. Le climat avait été mis en cause.
L’affaire intéresse le député Ehsan Juman
Ehsan Juman posera une question parlementaire au sujet de cette affaire à la prochaine séance mardi. Dans une déclaration, le député du Parti travailliste se dit « choqué » qu’un tel incident ait pu se produire.
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