Il faudra encore patienter avant que le service de réanimation passe en mode 24/7. C’est ce qui ressort d’une réunion qui a eu lieu entre les directeurs des hôpitaux et celui du Service d’aide médicale d’urgence (Samu), le Dr Dandathvanee Samoo, concernant ce département ouvert en avril dernier. Il était initialement prévu que ce nouveau service qui comprend des spécialistes des urgences médicales dans chaque hôpital régional, fonctionne 24 heures sur 24 à partir du mois d’octobre, mais certains directeurs étaient réticents. Finalement, les parties concernées ont décidé d’attendre qu’une deuxième cuvée de médecins soit formée avant de revoir les heures d’opération du service.
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Alors que certains directeurs s’étaient montrés réticents à passer en mode 24/7, pour la plus grande frustration des médecins de ce nouveau service, nos sources indiquent que la réunion a débouché sur un accord. Pour le moment, le service de réanimation demeurera disponible de 9 heures à 16 heures, en attendant que les jeunes médecins en formation dans le domaine aient acquis suffisamment d’expérience. « Nous nous sommes mis d’accord pour attendre qu’ils aient avancé un peu plus dans leur formation avant d’étendre les heures d’opération du service », explique un médecin présent à cette réunion.
Formation complétée en 2020
Toutefois, le timing de cette extension demeure flou : le groupe de 25 médecins ne complète sa formation qu’en 2020. Chez les médecins du service de réanimation, on ne compte pas attendre la fin de cette formation pour lancer le service, préférant viser 2018. Le service de réanimation mise sur l’expérience acquise par les 25 médecins en formation, plus la supervision des 20 médecins déjà en poste. Il faut cependant faire ressortir qu’aucune décision n’a été prise concernant le moment propice pour passer en mode 24/7.
Parmi les 20 médecins du Samu qui ont complété leur formation, il y a cinq Senior Emergency Physicians et 15 Emergency Physicians. Avec les 25 nouveaux médecins, le personnel passera à 45, ce qui devrait permettre d’opérer un service d’urgence permanent dans les hôpitaux. Actuellement, pour les urgences médicales nocturnes, les patients sont dirigés vers le département de Casualty, qui ne compte aucun spécialiste en la matière.
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