Le ministre du Travail, Soodesh Callichurn, a répondu à une question du député de l’opposition Reza Uteem à l’Assemblée nationale. Environ 119 000 travailleurs sur 366 000 sont concernés par le réajustement salarial. Celui-ci vise ceux dont le salaire est inférieur à Rs 30 000. Le rajustement d’un salaire minimum national à Rs 16 500 en janvier 2024 était devenu impératif. Soodesh Callichurn a noté que cette augmentation de Rs 11 575 à Rs 16 500, représentant une hausse de Rs 4 925 (42,5 %), a provoqué une importante distorsion dans la distribution des salaires. Il a ajouté que beaucoup de travailleurs touchent désormais Rs 16 500 par mois.
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Le ministre a également expliqué que lors de la première révision du salaire minimum national en 2020, l’ajustement de relativité était basé sur les secteurs. Cette année, la révision a égalisé les salaires de diverses catégories d’emplois à travers les secteurs, instaurant ainsi un salaire minimum commun pour tous les types de travail. C’est pourquoi il est maintenant nécessaire d’ajuster la relativité des salaires en fonction des métiers plutôt que des secteurs.
Il a révélé que son ministère a examiné le rapport sur la relativité salariale d’un consultant. Et le ministère mène une enquête complémentaire dans vingt-deux secteurs d’emploi. « Selon Business Mauritius, environ 48 % des employeurs ont déjà procédé à l’ajustement de la relativité salariale. Les résultats préliminaires de l’enquête menée par mon ministère révèlent la même tendance », a-t-il ajouté.
Finalement, son ministère examine actuellement le mode opératoire, en consultation avec d’autres organismes, pour la mise en œuvre des résultats du rapport du consultant et de l’enquête.
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