Ravin et Luvna Papiah : père et fille font ensemble leurs premiers pas en politique

Côte à côte dans la vie, mais aussi en politique. Ravin Papiah et sa fille Luvna ont décidé de s’aligner pour la toute première fois comme candidats dans une élection générale. Père et fille se sont engagés dans le même parti politique, le 100 % Citoyens, mais brigueront les suffrages dans des circonscriptions différentes. Ils nous confient chacun leurs motivations et leurs visions.

Ravin Papiah : faire de la politique autrement

Entrepreneur et formateur en Leadership et en Art oratoire, Ravin Papiah est un passionné de la politique. «Ayant aidé les Mauriciens, surtout les jeunes, pendant des années, à  travers des programmes gratuits dispensés dans les écoles et collèges, des ONG, entre autres, j’ai cette brûlante envie d’ajouter à la vie de chaque Mauricien », nous dit-il.

Candidat sous la bannière de 100 % Citoyens dans la circonscription No 18 (Belle-Rose/Quatre-Bornes), il estime « que les partis traditionnels ne font que de la politique politicaille » – li pas bon, moi mo bon etc. On a besoin de personnes qui peuvent réfléchir et chercher le « comment » construire une île Maurice où chaque Mauricien a les mêmes droits et mêmes opportunités, quels que soient son talent et son niveau académique ».

100 % Citoyens, est très bien accueilli parmi les jeunes.

Ravin Papiah pense que le fait que la campagne soit courte rend difficile de faire du porte-à-porte et rencontrer toutes les personnes de sa circonscription en si peu de temps. « Notre parti, le 100 % Citoyens, est cependant très bien accueilli parmi les électeurs, surtout les jeunes. Rencontrer des gens, écouter les doléances, entre autres, c’est une expérience très émotionnelle. Je me sens un devoir d’apporter mon aide, que je sois élu ou pas. J’ai déjà d’autres projets en tête, à part ce que je fais déjà pour les jeunes, pour apporter un peu de soulagement aux gens de mon pays, pas simplement de ma circonscription ».

Ce dernier soutient que 100 % Citoyens n’est pas un petit parti, car il réunit 42 candidats.« 100 % Citoyens épousez mes valeurs et mes principes. Nous sommes sur la même longueur d’onde s’agissant de la raison pour laquelle on veut faire de la politique, c’est-à-dire proposer un système alternatif qui répondra aux besoins des Mauriciens, créer une île Maurice où chaque Mauricien puisse trouver son bonheur ». 

Luvna Papiah : être la voix des jeunes

Agée de 28 ans, Luvna Neha Papiah briguera les suffrages pour la première fois. Détentrice d’une licence en droit, la jeune femme affirme qu’elle a décidé de s’engager dans la politique afin d’apporter son soutien et sa contribution au pays. « Je veux représenter la voix des jeunes qui sont frustrés et qui n’arrivent pas à joindre les deux bouts ! Les jeunes qui ne croient pas en la politique. Je veux leur montrer qu’ensemble nous pouvons créer une politique propre et saine ».

Il faut premièrement écouter le cri du peuple 

La candidate de 100 % Citoyens dans la circonscription No 16 (Vacoas/Floréal), qui travaille pour un institut de formation et qui est Manager du Maxwell Speakers Club International-Mauritius, soutient que sa toute première campagne électorale se passe à merveille. « Je trouve que le peuple veut du changement. Les mesures, les idées et la vision de 100 % Citoyens ont été très bien accueillies. Beaucoup de gens, et surtout les jeunes, sont venus vers moi, me confiant leurs doléances. J’ai pris connaissance de cas de jeunes diplômés qui travaillent dans des postes sous-qualifiés, entres autres ». 

Luvna explique qu’elle a choisi de s’engager dans le même parti que son père « parce que c’est un parti propre qui a comme vision de rétablir de l’ordre dans le pays et de gouverner en transparence. C’est un parti qui prend en considération la souffrance du peuple, le futur des jeunes et nous avons comme projet la création d’une école des arts et des métiers, incluant l’encadrement sportif et la restauration de l’égalité au sein du pays ». La jeune candidate estime que « pour aider le peuple, il faut premièrement écouter le cri du peuple». Elle ajoute « qu’un leader devrait avoir pour objectifs d’améliorer la vie de son pays et non de rendre publique la vie personnelle de ses adversaires ».