Paul Bérenger a une nouvelle fois critiqué le manque de sérieux du gouvernement sur la réforme électorale. Il soutient que la dose de proportionnelle proposée par le gouvernement n’est pas sérieuse.
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« Le MMM demande une dose de proportionnelle dans notre système. La réforme électorale, c’est le cœur de la démocratie. Nous viendrons de l’avant et nous peaufinerons nos idées sur la réforme électorale. » Si Paul Bérenger a aussi montré le MSM du doigt pour avoir saboté la réforme électorale en 2005, il a tout de même affirmé que le MMM et le MSM ont aussi fait du bon travail ensemble. Par ailleurs, Paul Bérenger se dit inquiet en ce qui concerne le financement des partis politiques. Il est d’avis que si l’on ne se montre pas prudent à ce sujet, le système démocratique risque d’être tué. « Le money politics est synonyme de corruption. On est en train de toucher des milliards sur des projets. C’est cela le money politics », a-t-il dit lors d’une assemblée des délégués élargie au Plaza, le mardi 1er mai.
Ils étaient plusieurs dirigeants des mauves à avoir pris fait et cause pour le leader du MMM, dont le leadership a été largement décrié lors de ces derniers mois. « Nous sommes aujourd’hui en train d’apporter un démenti à tous ceux qui ont prétendu pouvoir finir le MMM », a fait ressortir le député du No 20, Rajesh Bhagwan. Et d’ajouter que le MMM a, via ses actions parlementaires, permis de révéler plusieurs scandales.
Les qualificatifs n’ont pas manqué pour dire non à toute alliance politique. C’est le secrétaire général des mauves, Ajay Gunness, qui a été le plus frontal. « Il y a une unanimité parmi les militants et au sein de la population pour que le MMM aille seul aux prochaines élections générales », a-t-il avancé. Pour ce dernier, le MMM a la capacité et la vision, « me tro souvan nou ena ti leker », a-t-il admis.
Poste de Premier ministre : Bérenger entretient le flou
Alors que les dirigeants du MMM ont affirmé que c’est Paul Bérenger qui assumera le poste de Premier ministre pour cinq ans en cas de victoire aux prochaines élections générales, lors de son intervention, Paul Bérenger a préféré calmer le jeu. « Nous irons seuls aux élections. Il faut avoir un maximum de femmes et un débat approfondi pour choisir notre ‘shadow cabinet’. Je compte sur tout le monde », a-t-il indiqué. Le leader des mauves a aussi annoncé la tenue d’une assemblée des délégués le 29 juillet prochain. Il a ajouté qu’une motion sera présentée devant le comité central pour élire de nouveaux membres au sein de cette instance ainsi qu’un nouveau bureau politique.
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