« Le gouvernement mauricien ne respecte pas pleinement les normes minimales pour l’élimination du trafic humain. » C’est le constat fait par les rédacteurs du rapport annuel du trafic d’êtres humains, initié par le département américain, pour l’année 2017. Dans le document, mention est faite que le service de protection des adultes fait défaut. On déplore le manque d’une agence pour prendre en charge les victimes de trafic sexuel.
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Le rapport du département américain évoque une quasi non-existence d’un service de protection pour les adultes. L’absence d’endroits spécialisés pour servir d’abri, d’une mise à disposition d’une assistance médicale, psychologique et financière aux victimes est également décriée.
Les procédures judiciaires sont trop longues et découragent les victimes à aller de l’avant quand elles réclament réparation. Selon la Combating of Trafficking Persons Act de 2009, toutes formes de trafic humain impliquent un emprisonnement de près de 15 ans. Cette loi interdit le recrutement de travailleurs de façon frauduleuse, mais elle ne fait pas mention des recruteurs qui opèrent au-delà de nos frontières.
Le gouvernement mauricien n’a entamé que trois enquêtes sur le trafic humain et une seule poursuite en 2016, alors qu’en 2015, six enquêtes ont été menées mais aucun suspect n’avait été poursuivi. Le document du département américain démontre aussi qu’il y a un manque d’identification des mesures et de la compréhension des problèmes parmi les officiers chargés de faire respecter la loi.
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