« The Panel places on record its disappointment with respect to the engagement with and the behaviour of the Director General towards the audit process and towards the Panel during the audit.» La directrice générale de l’Université de Technologie de Maurice (UTM), Sharmila Seetulsing-Goorah,, a été directement prise pour cible par les auditeurs qui ont été mandatés par la Tertiary Education Commission pour mener un exercice d’évaluation sur le campus au mois de novembre de l’année dernière.
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Les auditeurs ceci à la page 19. « The Director General attempted to interfere with the audit process through her actions to manipulate or efforts to derail the audit process in various ways and question the independence and integrity of the panel », peut-on y lire. Malgré cela, les auditeurs soutiennent avoir mis de côté “ces tentatives d’ingérence’' afin de se concentrer sur leurs travaux.
Sharmila Seetulsingh-Goorah que nous avons eue au téléphone campe sur sa position initiale et continue de remettre en question l’intégrité ainsi que l’indépendance de ce panel d’audit.
« J’ai contesté cet exercice sur la base de conflits d’intérêts concernant les trois membres qui avaient été mandatés. L’un d’eux a été, dans le passé, membre du Board of Governors, le deuxième avait été recruté en 2013 par l’ancien directeur général pour réviser l’'academic promotion policy and criteria', alors que le troisième paneliste était un membre de notre 'Academic Council' », explique-t-elle.
Autres points reprochés par Sharmila Seetulsingh-Goorah est la manière dont l’exercice a été réalisé ainsi que la formulation utilisée dans le rapport. « Il y a des jugements de valeur qui ont été rapportés dans ce document », avance-t-elle.
La directrice de l’UTM dit aussi ne pas apprécier le fait que le rapport ait été publié sans qu’elle n’ait été consultée. Elle est actuellement en train d’étudier les différentes options pour décider de la marche à suivre.
Outre le fait d’avoir pointé du doigt la directrice, le rapport a également mis en exergue le dysfonctionnement du Board of the University en raison d’un manque d’encadrement légal concernant les pouvoirs et le mandat de cette autorité.
Le rapport souligne que le directeur général n’est pas redevable envers le Board, alors que les membres de cette instance ont quant à eux décrié le fait qu’ils n’ont pas leur mot à dire sur la nomination du directeur général, une décision qui revient au ministère de tutelle.
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