Jeudi sur une radio, l’ASP Ashik Jagai a commenté publiquement la bande sonore « Vimen Leaks » dans laquelle son nom est cité. Pensez-vous qu’il soit allé trop loin quand il a parlé de « complot visant à permettre la prolifération des narco-politiciens » ?
En tant que responsable de la Special Striking Team, l'ASP Jagai n'agit pas selon ses propres décisions. Il reçoit des instructions de sa hiérarchie pour toutes les opérations de son équipe. Cela inclut ses déclarations publiques. Ashik Jagai ne s’exprime pas dans les médias sans l’aval du commissaire de police. Même chose pour les plaintes qu’il dépose au Central Criminal Investigation Department au nom de son unité. Dans le passé, il a déjà précisé qu’il agissait sur la base de renseignements obtenus par le commissaire lui-même.
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Aux « narco-politiciens », il associe des avocats dont les liens avec des trafiquants de drogue présumés iraient au-delà de leur mission professionnelle. Qu’en pensez-vous ?
C'est une situation très grave s'il s'avère que des avocats sont complices avec leurs clients trafiquants de drogue. Il revient au Bar Council de les rappeler à l'ordre. Cependant, lorsqu'un suspect est arrêté pour trafic de drogue ou blanchiment d'argent, il faut se demander avec quel argent les honoraires des avocats sont payés. Bien souvent, c'est avec de l'argent sale. Si un enquêteur a des soupçons, il est de son devoir de réclamer une enquête en ce sens. Nous avons des autorités qui luttent contre l’enrichissement illicite. Mais on est aussi conscient que tout suspect a droit à un avocat après une arrestation.
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